jeudi 18 décembre 2008

Visibilité pour tous !

Avec les coupures dans le domaine des arts par le gouvernement conservateur de Monsieur Harper, est-ce que cela va être le dernier clou dans le cercueil de nos créateurs? Ces coupures ont évidemment un impact direct, prenons l’exemple du plus vieux théâtre à Montréal, le Quat’Sous, laissé en plein chantier de construction suite aux élections du 14 octobre dernier.

Heureusement, il existe d’autres moyens pour aider les artistes au Québec vu que l’aide financière manque.
Les magazines occupent une place importante pour assurer la visibilité des artistes.
Plusieurs magazines hebdomadaires ou mensuels sont disponibles gratuitement un peu partout à travers le Québec. Ces magazines visent à faire découvrir se qui se fait un peu plus dans le milieu underground. Il y a le magazine Longueurs d’ondes qui se consacre à la musique rock actuelle au Québec. Ce magazine est disponible dans quelques boutiques dont Renaud Bray. Il y a les magazines qui se spécialisent plus dans le ‘’Montréal urbain’’ comme le LU ou l’on met de l’avant de jeunes architectes Montréalais émergents comme Olivier Blouin. Du côté des journaux, il y a le Voir, qui touche à tout ce qui se passe à chaque semaine à Montréal dans les arts visuels, restauration, concerts, théâtre et événements mode. Donc, c’est une bonne façon de faire voir ces artistes et artisans pour qui les temps sont plus durs à cause des coupures budgétaires. Le magazine Bang Bang, lui se spécialise pour couvrir se qui se fait dans le milieu punk et emo que ce soit en musique ou en mode. Il existe également des radios qui veulent faire découvrir de nouveaux artistes. Elles ont une mission moins commerciale si on veut. CISM (89.3) est la radio de l’Université de Montréal et la programmation est laissée au choix des animateurs depuis 1985. CISM est la radio étudiante francophone la plus grand au monde. La station a atteint le 70 000 auditeurs en 2006 et rejoint les 18-34 ans. CISM s’affirme en tant que ‘’référence en musique alternative et émergente’’. La programmation éclectique qui passe du jazz au indie-rock et du hip-hop underground au trance. La programmation doit être 50 pourcent francophone et l’autre 50 pourcent anglophone ou musique du monde. Donc, cela laisse une énorme place à la musique émergente d’ici ! Du côté de l’autre référence musicale, il y a la radio de Bande à part .Sur le site web, n’importe quel artiste peut soumettre sa musique pour qu’elle soit diffusée sur les ondes. Bandeapart.fm est la radio satellite qui offre le plus de musique francophone. Bande à part adore tout ce qui ‘’dérange les protocoles de classements’’ et propose de la musique 24 heures sur 24 sur la chaîne 87 ou en ligne au www.bandeapart.fm. Également, ce site offre une section réservé au critique de disques et la programmation de spectacles de ce qui se fait se passe sur la scène locale et internationale.

Bref, voila un survol des moyens que nos créateurs d’ici ont sous la main pour que leur musique, art, créations puisse obtenir une visibilité. Pour un artiste au Québec, c’est la visibilité qu’il obtient dans les médias alternatifs qui peut le mettre sur la map. En effet, les bourses et financements disponibles sont plutôt mince et les conditions d’admission sont strictes. La scène locale regorge de talents et la mission de magazines est de les faire valoir pour ne pas qu’ils sombres dans l’oubli avec le manque de ressources financières disponibles.






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