mercredi 17 décembre 2008

Entrevue avec andré ducharme

Depuis 400 ans les québécois résistent à l’assimilation par les anglais. La langue, la culture et l’histoire sont des aspects très important de la vie quotidienne. La culture québécoise, bien que jeune, est riche en diversité. Celle-ci s’explique par la volonté de se différencier du reste du Canada. Sculpture, peinture, littérature et autres, font de la culture québécoise l’ambassadrice d’un peuple. Au travers ces différents domaine s’est développer un art qui s’exporte et qui fait maintenant parti intégrante de la culture du Québec. L’humour est un art très prolifique, que se soit à la radio, à la télévision ou sur la scène, celle-ci est omniprésente. Depuis l’ouverture de l’É.N.H. dans les années 1980, les humoristes pleuvent de partout.

En voiture, au travail ou à la maison, l’humour fait parti de la vie de tous les québécois. Chaque jour plus d’un million de gens ont les oreilles rivées à leur appareil radio pour écouter les émissions diffusées dans toute la province. L’humour à la radio est un phénomène qui aparait au tournant des années 1970 et 1980. À ces débuts, les émissions d’humour étaient des enregistrements de spectacle mis sur disques et ensuite joués en onde. À la fin des années 1970, l’idée de développer une forme d’humour fait pour la radio, inspire les membres du duo Paul et Paul, Claude Meunier et Jacques Grisé, Rémi AM-FM, la première émission d’humour radiophonique naît. Par la suite, les émissions défileront les une à la suit des autres. Rock et belles oreilles, les grandes gueules, Dominic et Martin, les justiciers masqués, Peter Macleod, François Morenci et bien d’autres vont envahir les ondes radios. Avec ce nouvel engouement, toutes les stations se livre une bataille des quôtes d’écoute. La compétition est féroce entre celles-ci. Entre les humoristes, elle se vit d’une toute autre façon. <<>> déclare André Ducharme, dont le meilleur ami est le rivale direct de son émission, Richard Z Sirois. Les humoristes sont appelés à travailler avec plusieurs personnes et ne peuvent détester quelqu’un qui sera peut-être un futur collaborateur.

L’humour radiophonique est intéressant par la fraîcheur des gags qui s’y retrouve. La radio est médium basé sur l’actualité, son humour l’est tout autant. Les émissions se doivent de produire des blagues quotidiennes qui seront entendue partout dans la province de Québec. En radio, l’humour est très éphémère, par son caractère actuel, les gags ne durent pas. La radio comporte un aspect monétaire très positif, l’ambiance sonore est très peu coûteuse ce qui favorise la création de nouveaux gags. Il est possible d’aller n’importe où avec un bon univers sonore. La préparation d’une émission est un travail ardu. En plus des textes et de l’émission quotidienne, ils doivent produire des sketchs qui seront diffusés durant les émissions. Tout cela nécessite plusieurs heurs de travail. Pour produire une émission d’humour quotidienne il faut donc avoir une certaine rapidité d’exécution et une discipline de travail hors du commun.

L’humour est définitivement le médium le plus répandu au Québec. Avec la fondation de l’école nationale de l’humour, il est, depuis les années 1980, possible d’acquérir une formation professionnelle dans le domaine. De plus en plus les humoristes s’affiche sur la scène culturelle québécoise. Radio, télévision, publicité, déférents médiums qui servent à la panoplie de nouveau humoristes. Après un départ canon durant les années 1970, la popularité l’humour radiophonique commence à baisser mais il reste toujours que se sont les émissions les plus écoutées sur le territoire québécois.



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