lundi 15 décembre 2008

L'art d'être DJ


Depuis plusieurs années, la notoriété de la profession de DJ, ne cesse d’augmenter. Leur rôle n’est plus que d’être animateur de foule, mais ils sont aussi, pour la plupart compositeurs et producteurs. J’ai rencontré le DJ Cherry Cola, qui multiplie ses apparitions à la télévision et dans des endroits privilégiés comme le Centre-Bell, afin qu’il nous parle de son unique passion, le métier de DJ.

Comment est né le métier de DJ ?

Les DJ (disques-jockeys) étaient à la base, de simples animateurs de soirées, puis, ils sont devenus producteurs et enfin compositeurs. Vers la fin des années 1960, aux Etats-Unis, plusieurs changements technologiques, sociaux et musicaux, tels que l’amélioration des équipements, la prise de conscience de l’homosexualité, le besoin d’identification de différentes minorités ethniques, l’évolution de la musique rock vers un style moins dansant et la popularisation de la musique soul vers une mélodie plus entrainante, contribuent à créer un nouveau style musical qu’on retrouve dans les discothèques et qu’on nomme finalement, le disco.
En 1973, les médias américains se sont mis à populariser le disco. L’effet a été instantané et les maisons de disques on du commencer à s’intéresser à ce genre musical. C’est aussi à ce moment que sont apparues les premières stars DJ, les fans allaient donc dans les discothèques, pour voir et entendre leurs idoles. Progressivement les DJ évincent les vrais musiciens, d'abord parce qu’ils sont beaucoup moins coûteux et ensuite parce qu'ils réussissent à faire danser le public de manière plus intense que la musique orchestrée. À ce même moment, les DJ, qui gagnent en notoriété, sont tellement influents qu’ils ont le pouvoir de détruire ou de créer les nouveaux succès.
Entre 1975 et 1985, la frontière qui subsiste entre les producteurs, les auteurs-compositeurs, les beats-makers et les DJ est complètement brouillée. Ces derniers font leur entrée dans les studios et exploitent la création de nouveaux sons comme le «mixing» (enchaînement de plusieurs morceaux) ou le «remix» (chansons anciennes retravaillées dans de nouvelles versions). Avec leurs disques vinyles ils ont la capacité de contrôler la tonalité, la résonance et la fréquence du son, ce qui leurs a permet de produire de grosses distributions de tubes inédits et de remix de vieilles chansons.
De nos jours, les DJ, s’ils veulent percer à l’international, ne peuvent plus qu’animer les foules, mais doivent aussi créer leurs propres morceaux musicaux. Plusieurs noms comme Bob Sinclair, DJ Antoine ou Benny Benassi sont connus partout dans le monde, grâce à leurs propres «tracks». Certains DJ globe-trotter, comme on les nomme, sont en voie de supplanter la «pop star» tellement ils gagnent de plus en plus, en popularité.
Ce n’est pas n’importe qui, qui peut devenir DJ, du jour au lendemain. Il faut d’abord à la base avoir une passion sans borne pour la musique, une bonne oreille et le sens du rythme. Un vrai DJ doit aussi être capable de «connecter» et de communiquer avec le public. Le DJ, c’est en quelque sorte l’hôte de la soirée, c’est celui que le public vient voir et entendre. Il doit naturellement être un personnage en soi. De plus, pour être un bon DJ, il est essentiel de ne pas se limiter à un seul genre musical, mais d’en avoir toujours un large éventail.
La meilleure façon d’apprendre pour devenir DJ est de pratiquer, pratiquer et encore pratiquer. Par ailleurs, il y a quelques bases du mixage qui sont indispensables à maîtriser. Premièrement, il y a le Scratch qui consiste à utiliser un potentiomètre, pour découper le son enregistré sur le vinyle, de manière à le transformer et à le rendre plus rythmé ou moins saccadé. Deuxièmement, il y a le Fondu enchaîné qui est utilisé lorsque le DJ veut mélanger la fin d’un morceau de musique, avec le début du morceau suivant, de manière à assurer une transition progressive. Troisièmement, il y a le Calage tempo qui a pour effet de superposer, les rythmiques de deux disques, pour adopter le même tempo. Finalement, le Mixage, c’est lorsque les disques sont synchronisés manuellement à l’aide des réglages de vitesse des platines et sont mélangés avec diverses variations comme le niveau des fréquences graves, médiums et aigües.
Donc, le métier de DJ, c’est un métier comme un autre, il y a certaines nécessités que l’on doit connaître afin de pouvoir performer.
Bref, maintenant qu’ils ont envahis les grands pivots de l’industrie de la dance music : des labels indépendants aux disquaires réputés, la popularité montante des disques-jockeys, ex-manipulateurs de vinyle reconvertis en producteurs musicaux, en a fait de vraies stars de la musique.

http://www.myspace.com/djcherrycola
http://www.musiqueplus.com/video/index.php?id=5700
http://fr.video.canoe.tv/video/musique/musique/2063909001/beat_pushers_avec_cherry_cola/2667276001



2 commentaires:

Audrey- Anne a dit…

Bravo Jo, tu t'es ai bien sorti malgré les imprévus! Super belle prise de son, on entend toujours bien même si tu mets de la musique!J'ai bien aimé comment tu apportes tes questions, façon original de les présenté! Tu as pris un sujet dans sur lequel je m'attendais à rien mais finalement sa donne un très beau résultat, tu as bien réussi à le faire valoir . De plus, tu réussi à faire passer le message!Bravo!

Andreanne a dit…

Bravo Josiane pour ton projet!
Ton sujet est vraiment intéressant. Ton audio nous permet d'en apprendre davantage sur le sujet. Ton vidéo est très intéressant. La façon donc tu présentes tes questions est très bien pensée puisque tu présentes d'autres plans que ceux de l'entrevue avec Cherry Cola. Bon choix de questions, sa donne le goût d'en apprendre davantage sur cette profession et sur Cherry Cola.
Bravo!