jeudi 18 décembre 2008

Visibilité pour tous !

Avec les coupures dans le domaine des arts par le gouvernement conservateur de Monsieur Harper, est-ce que cela va être le dernier clou dans le cercueil de nos créateurs? Ces coupures ont évidemment un impact direct, prenons l’exemple du plus vieux théâtre à Montréal, le Quat’Sous, laissé en plein chantier de construction suite aux élections du 14 octobre dernier.

Heureusement, il existe d’autres moyens pour aider les artistes au Québec vu que l’aide financière manque.
Les magazines occupent une place importante pour assurer la visibilité des artistes.
Plusieurs magazines hebdomadaires ou mensuels sont disponibles gratuitement un peu partout à travers le Québec. Ces magazines visent à faire découvrir se qui se fait un peu plus dans le milieu underground. Il y a le magazine Longueurs d’ondes qui se consacre à la musique rock actuelle au Québec. Ce magazine est disponible dans quelques boutiques dont Renaud Bray. Il y a les magazines qui se spécialisent plus dans le ‘’Montréal urbain’’ comme le LU ou l’on met de l’avant de jeunes architectes Montréalais émergents comme Olivier Blouin. Du côté des journaux, il y a le Voir, qui touche à tout ce qui se passe à chaque semaine à Montréal dans les arts visuels, restauration, concerts, théâtre et événements mode. Donc, c’est une bonne façon de faire voir ces artistes et artisans pour qui les temps sont plus durs à cause des coupures budgétaires. Le magazine Bang Bang, lui se spécialise pour couvrir se qui se fait dans le milieu punk et emo que ce soit en musique ou en mode. Il existe également des radios qui veulent faire découvrir de nouveaux artistes. Elles ont une mission moins commerciale si on veut. CISM (89.3) est la radio de l’Université de Montréal et la programmation est laissée au choix des animateurs depuis 1985. CISM est la radio étudiante francophone la plus grand au monde. La station a atteint le 70 000 auditeurs en 2006 et rejoint les 18-34 ans. CISM s’affirme en tant que ‘’référence en musique alternative et émergente’’. La programmation éclectique qui passe du jazz au indie-rock et du hip-hop underground au trance. La programmation doit être 50 pourcent francophone et l’autre 50 pourcent anglophone ou musique du monde. Donc, cela laisse une énorme place à la musique émergente d’ici ! Du côté de l’autre référence musicale, il y a la radio de Bande à part .Sur le site web, n’importe quel artiste peut soumettre sa musique pour qu’elle soit diffusée sur les ondes. Bandeapart.fm est la radio satellite qui offre le plus de musique francophone. Bande à part adore tout ce qui ‘’dérange les protocoles de classements’’ et propose de la musique 24 heures sur 24 sur la chaîne 87 ou en ligne au www.bandeapart.fm. Également, ce site offre une section réservé au critique de disques et la programmation de spectacles de ce qui se fait se passe sur la scène locale et internationale.

Bref, voila un survol des moyens que nos créateurs d’ici ont sous la main pour que leur musique, art, créations puisse obtenir une visibilité. Pour un artiste au Québec, c’est la visibilité qu’il obtient dans les médias alternatifs qui peut le mettre sur la map. En effet, les bourses et financements disponibles sont plutôt mince et les conditions d’admission sont strictes. La scène locale regorge de talents et la mission de magazines est de les faire valoir pour ne pas qu’ils sombres dans l’oubli avec le manque de ressources financières disponibles.






Le Death Metal










Une musique rapide, violente, un style anarchique voilà comment on perçoit le style de musique death metal. Par contre, c’est la manière que ces artistes ont choisi comme moyen d’expression. Peu de gens cherchent à comprendre pourquoi ils chantent de la sorte ou jouent une musique aussi violente. Pourtant, c’est la même chose qu’un rappeur qui rap ou n’importe quel autre style de musique, ils cherchent à faire passer un message ou bien à faire ressentir une situation. La différence est que les sujets dont ils traitent sont plus macabres, mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit aucunement d’une violence gratuite, au contraire.
Le death metal a connu ses débuts dans les années 80, à la fin du style punk hardcore, car ce style était beaucoup trop déconnecté face à la situation actuelle de notre monde. En effet, c’est un renouveau dans cette industrie, on retrouve alors une musique plus rapide que l’on peut par exemple observer dans plusieurs groupes comme Metalica ou bien Slayer. De plus, les chansons sont beaucoup plus longues et on y retrouve par ailleurs une augmentation du nombre de paroles. Par la suite, vers les années 1988, des sous-groupes du death métal vont se former soient : le death metal mélodique que l’on retrouve plus particulièrement en Suisse, le death metal technique, en Floride, etc. Par ailleurs, le terme est à l’origine dû à sa grande utilisation dans les titres de chansons ou bien des albums. Il faut prendre note que ce style diffère de la musique rock, qui pour sa part, n’utilise pas un rythme récurent, mais bien comme si on racontait un récit ou bien une histoire, avec un rythme qui suit le propos des paroles.
En effet, leur plus grand but s’exprime par leur volonté de briser les tabous quant à l’existence de l’homme. Que ce soit par rapport à notre propre mort ou bien à la vie en générale. Il est vrai que les sujets peuvent en refroidir plus d’un, mais qui ne s’est jamais questionner face à la mort ? En fait, il aborde des sujets tabous que plusieurs trouvent insensés, car ils sont apeurés par ce sujet, mais la mort est une chose normale de la vie. En fait, ils expriment les démons de leur peur, voilà pourquoi ils chantent de manière grunt. Son objectif n'est pas d'affirmer les émotions de l'individu, mais de souligner les effets des changements structurels dans le monde qui l'entoure. On pourrait faire référence au besoin de l’homme d’avoir le désir d’expliquer les phénomènes incompréhensibles de la vie.

All we are
Destiny is a way of seeing life
But never we must follow
Cause you will get lost in your questions
And at this moment, you will die

All we are !
We built it with our will !

Faith is simple and blind
Are we gone? Are we already Dead?
It perverts you and takes you humanity
Again will be lost in a strange path

All we are !
We built it wih our will
All we are !
You always envy sold or Submit
We will never be
We built it with our will
Helpless and no support
All we are !
Beyond our Beliefs
Our Will free us
Extend itself to open the eyes
Of those who, still dead
Crawl under authority

And if we all drown
In this oblivious see
Others will reach again
again.. again..
On peut bien comprendre par ses paroles du groupe Disaster’s Gates le point de vue que prennent les groupes death metal ainsi que leurs manières d’exprimer leurs impressions de la vie. J’espère sincèrement qu’un jour on laissera plus de place à ce style de musique tant à la radio qu’à la télévision, car il mérite d’être entendu autant sinon plus que la musique populaire qui ne fait que parler de sexe ou bien d’amour.

Tout sur le death metal :
http://www.anus.com/metal/about/metal/heavy_metal.html&prev=/search%3Fq%3Ddeath%2Bmetal%26hl%3Dfr&usg=ALkJrhgvEFoaUBUnccLOEP760gyRFHdMMg
L’idéologie :
http://www.deathmetal.org/&sa=X&oi=translate&resnum=5&ct=result&prev=/search%3Fq%3Ddeath%2Bmetal%26hl%3Dfr

Analogue moi ça!

Parodie culinaire à saveur absurde:


Entrevue avec We are Wolves:


Journal Analogue:

Se définissant par une fusion des genres, un hybride musical, une branche rebelle de l’électro, l’électro rock est le résultat de plusieurs styles musicaux ayant exploités le mélange de différents genres. À Montréal, notamment avec We are Wolves, Klaxons et Justice, le rock électro, souvent appelé « electro post-punk », voit ses fans être de plus en plus nombreux. Avec la présentation de spectacles à guichets fermés aux Club Soda, Sepsum, Metropolis, on peut remarquer que le regroupement des fans d’électro rock, autrefois underground, prend de plus en plus d’ampleur. Ce phénomène fait son apparition dans les années 90 avec Daft Punk, deux français avec l’idée de crée un genre musical plus rock, mais électro. Au début, ils fesait du punk, mais selon les critiques, de mauvais goût, d’où leur nom, Daft Punk. La soupe electro, techno, rock, disco, groove et même house plaît, et la recette fonctionne à merveille. La suite logique fit en sorte que plusieurs groupes de musique électro-rock firent leur apparition, suite à cette découverte, pas si nouvelle, de grande envergure musicale. Bien sur, des sous-genres naissent et il y en n’a maintenant pour tous les goûts.

Même si tous ces genres musicaux existent aujourd’hui, cet exercice de style qu’est la musique, se défini trop aisément. N’oublions pas que la musique est tout d’abord un art et que créée de la musique n’est pas nécessairement créée un genre, c’est créée un moyen d’expression. La liberté d’expression entre en ligne de compte dans l’électro-rock, vu la fusion des genres, le mélange constant des sons et des rythmes, des arpèges aux « power chords », l’électro ne cessera de nous surprendre. C’est un hymne à l’art et à la technologie. Comme le disait si bien Vincent Lévesque de We are Wolves, «C'est de la poésie, man!».

Justice :

Rythmes électroniques envoutants, sons minutieusement choisis, Justice a tout pour plaire. Les amateurs d’électro instrumental seront choyés. Avec des rythmes de batterie, aux temps parfois irréguliers, et la lourde basse rauque, aux lignes funky, Justice colore et authentifie l’électro original des années 1980. Avec des simples comme D.A.N.C.E. et Never be Alone, les deux français qui forment Justice ont su aller se chercher des fans partout dans le monde.



Does it offend you, yeah? :

Se rapprochant du style électro de Justice, Does it offend you, yeah? se démarque avec son allure beaucoup plus punk. Avec une voix arraché et distorsionné, Does it offend you, yeah? offre un attitude très dévergondé et nonchalante, sans toutefois laisser de côté une mélodie vocale accrocheuse. Impossible de ne pas lancer sa tête dans tout les sens en écoutant un de leur tubes.




We are Wolves :

« Un gang de trois, quatre avec le rock. Nous sommes Loups impose une musique honnête et libre comme la foudre céleste sur la montagne mythique. C'est un paysage post-punk avec des arbres analogues. C'est comme le rock après l'explosion post-moderne. »1 We are Wolves fera tout pour faire sortir l’animal en nous, tout pour faire exploser nos tympans de bonheur et tout pour faire violement valser nos corps dans une danse mystique et magique qu’est la musique de Nous sommes loups. 1 http://www.wearewolves.net/



MGMT :

Liant rock et électro de façon magique, MGMT semble être le résultat d’un ébat sexuel entre David Bowie et Daft Punk, toutefois en offrant des mélodies propres à eux-mêmes. Des mélodies accrocheuses, des rythmes accrocheurs, MGMT fait tout pour suspendre l’imaginaire de ceux qui les écoutent. Originaire de New-York et autrefois nommé the Management, ce duo de rock-électro-pop-psychédélique sait comment plaire aux fans assidus d’électro.



La danse...



La danse à travers les époques
La danse devient très populaire et aujourd’hui, il est presque obligatoire de savoir danser. La danse prend une grande place dans notre société et les gens qui denses sont beaucoup plus observés et jugés. En fait, ce n’est plus simplement un divertissement. Oui, encore pour quelques gens, mais c’est devenu un peu plus compétitif. La population veut faire un peu comme les professionnels de la danse, comme ceux dans les vidéo-clips, il y a aussi de plus en plus de films sur la danse… Au Québec, les concepteurs d’émission en produisent beaucoup sur la danse. Comme par exemple, Le Match Des Étoiles animé par Normand Brathwaite à Radio-Canada. Cette émission est justement basée sur la performance en danse de nos artistes et ils sont jugés. Bien sur, chacun veut être le meilleur! La danse prend de plus en plus de place dans notre société et on lui donne beaucoup d’importance pour juger la personnalité des gens dans les bars par exemple, mais savons-nous vraiment d’où elle provient?
La danse c’est l’art de savoir bouger son corps à travers le rythme, dans l’espace et le temps. C’est aussi un sport, car elle permet de bouger avec la musique. La danse permet de s’évader et de s’exprimer. Grâce à la danse, on peut reconnaître certaines époques, des cultures, des pays… Elle est très révélatrice du monde, de la vie et de la société. L’évolution des danses se fait parallèlement à celle des civilisations.
Par exemple, la danse sacrée nous rappelle l’homme de paléolithique, durant le temps des hommes des cavernes. Un homme qui tournoie en rond sur lui-même est l’une des plus anciennes représentations de danseur de toute l’histoire. C’est en fait un moyen d’attirer l’attention des Dieux sur eux, car ils ne comprennent pas pourquoi il y a de la pluie, pourquoi il y a le vent, la neige, le soleil, etc… Alors, ils veulent provoquer les Dieux pour tenter de maîtriser la météo. Bref, ils font la danse de la pluie et la danse solaire. Voilà les premières danses du monde.
Chez les Égyptiens, il est encore question de tourner en rond, mais cette fois-ci, ils le font sur un pied. La technique de la danse égyptienne est très simple et c’est très peu varié.
Les Grecs, eux, ils dansent pour les Dieux aussi. C’est l’essence religieuse pour communiquer avec eux et encore une fois, c’est l’art de bouger le corps avec du rythme et une façon pour eux de s’exprimer aux Dieux. Ils dansent toujours en dehors des temples pour être certain que ceux-ci les voient. La danse est aussi, pour les Grecs, un exercice qui donne au corps de juste proportion et c’est la source de la bonne santé, puisqu’ils ont des canons de la beauté. Il est très important pour eux de se tenir en forme et d’être beau.
Ensuite, il y a aussi à la cour du roi où la danse prend un sens différent. Ici, la danse devient un divertissement et ce n’est plus un culte voué aux Dieux. C’est une danse née à la fin du 16e siècle à la cour de France et c’est pour amuser le roi et toute la cour. C’est le ballet de cour. Il s’agit simplement de danser en suivant quelques règles à la lettre et tout est bien calculé, mais c’est pour s’amuser lors des grandes réceptions données par le roi. Puis, en dehors du palais du roi, le peuple imite les danses et la tradition se transporte de village en village, année après année.
Ici, au Québec, la danse qui nous illustre et qui représente le début de notre histoire et le début de notre culture, c’est les rigodons. Une danse folklorique qui se manifeste avec plusieurs danseurs. Tout le monde au Québec connaît les rigodons. Même si c’est cette danse qui fait ce que nous sommes aujourd’hui, c’est probablement la danse la moins populaire au Québec, mis à part dans les partys de cabane à sucre. On ne rejette pas le folklore québécois, mais on lui donne beaucoup moins d’importance, car maintenant, il est beaucoup plus important de danser comme l’influence américaine pour mieux paraître. Donc la danse devient très importante dans l’estime de notre société.
La danse, c’est vraiment une façon de s’exprimer qui d'écrit chaque personnalité…


Voilà quelques exemples de danses depuis le début de l’histoire du monde. Mais vous pouvez allez en trouver beaucoup d’autres sur le site
http://www.ladanse.net/




Si ces reportages vous donnes envie de découvrir la danse, allez sur le site des grands ballets canadiens et achetez-vous une paire de billet, vous allez voir, ils sont les meilleurs!! http://www.grandsballets.com/

mercredi 17 décembre 2008

Les arts expérimentaux

Impénétrable, avant-gardiste, incompréhensible, inclassable. Voilà bien quatre simples mots qui peuvent se permettre de se glisser parmi la complexité des arts expérimentaux. L’art dit «expérimental» est une forme d’art nouvelle qui se veut différente des autres. Les résultats obtenus par les artistes sont bien souvent fruit du hasard, car comme le dit son nom, l’art expérimental est amené sous forme d’expérience. Le sujet importe moins que le résultat final qui sera obtenu. On essaie des choses nouvelles pour tenter de pousser l’art à évoluer, à s’agrandir et surtout, à ne jamais se faner dans le quotidien et le déjà vu.

Le terme de l’art expérimental nous provient de l’artiste Allan Kaprow, artiste qui prônait le fruit du hasard et qui ne vivait que pour imaginer des techniques jamais utilisée au paravent. Pour Kaprow, il faut sortir des terrains conventionnels de l’art si on veut qu’il persiste. Suite à Kaprow sont arrivés de nombreux artistes qui ont voulu poussé l’art à grandir. Parmi les plus populaires se trouve l’artiste POP art Andy Warhol. En effet, avant d’avoir été classé dans une catégorie fixe, Warhol peut être perçu comme un expérimentaliste, car lui aussi, se servait de nouvelles expériences, de nouvelles façons pour exécuter ses œuvres qui semblaient souvent vide de sens aux gens qui les regardait. L’art expérimental est dans un certain sens, le futur de l’art et à la fois son passé. Chaque grand courants artistes connus et reconnus comme étant moins conventionnels ont obligatoirement passé par une forme d’expérimentation. Je parle ici du fauvisme, de l’abstrait, de l’impressionnisme…Des catégories maintenant classées, mais qui, au début, choquaient, déstabilisaient, semblaient étrangères et incompréhensibles aux yeux de ceux qui les regardaient pour la première fois.

De plus en plus au Québec, l’art expérimental sous toutes ses formes, c’est-à-dire; Le cinéma, la photographie, la danse, la peinture, le théâtre, la musique, la sculpture, le dessin etc., est pratiqué par les jeunes artistes de la relève. Peut-on alors s’étonner de rarement trouver des places exposant ou démontrant les œuvres de cette catégorie? Non. L’art expérimental est un art qui a de la difficulté à percer, tout comme l’art contemporain a eu de la difficulté à se faire donner une place. La plus part des gens se sentent mal devant une œuvre expérimental, car ils ne l’a comprenne pas. Souvent, seul l’artiste peut y donner le vrai sens, s’il y en a un et c’est aux autres de lui donner le sens qu’ils peuvent bien y trouver.

Malgré qu’on en entend peut parler, plusieurs endroits s’adonne à l’art expérimental sans même que nous les connaissions ou que nous prenions conscience des activités qui s’y déroule. En Europe, particulièrement la France, l’art expérimental se trouve partout. Contrairement à Paris et ses environs, où l’art expérimental est de plus en plus à la vue de tout le monde, à Montréal, il faut bien chercher les places si on veut réellement en trouver une. Malgré cela, quelques endroits de Montréal permettent à l’occasion aux amateurs de nouveauté de regarder ou de faire de cette forme d’art. Certains théâtres ont des salles plus particulière qui permettent à de pièces moins conventionnelles de jouer,tel le théâtre Denise Pelletier et le Théâtre d’aujourd’hui, en plus du nouveau théâtre expérimental qui se spécialise dans le domaine. Pour les amateurs de cinéma, la cinémathèque de Montréal diffuse à l’occasion des films expérimentaux. Aussi, sur St Catherine, un édifice complet, Le Belgo, est séparé par cinq étages où chaque locaux peuvent être loué ou sont déjà loué afin d’exposer, de créer, «d’apprendre» l’art expérimental et l’art contemporains par la même occasion. Dans d’autre cas, il y aura toujours des expositions ou des spectacles de passages qui se dérouleront à Montréal de temps à autres jusqu’à ce que l’expérimental se trouve réellement une place où il pourra grandir et se montrer au grand jour et être apprécié à sa juste valeur, soit comme une nécessité pour la survie de l’art.


Voici quelques liens pour des liens accessibles qui peuvent diffuser de l’art expérimental :

Belgo:
http://www.labdi.uqam.ca/des321f/projet2/paulb/berpp/index.html

Théâtre d'aujourdhui

http://www.labdi.uqam.ca/des321f/projet2/paulb/berpp/index.html

Pour connaitre les prochaines expositions à Montréal

http://www.voir.ca/








L'accessibilité des chorales de Joël Poulin





Je m’appelle Martine Gendron; choriste à Art et Son


« Il est présentement 6heures 32 minutes, vous êtes toujours à l’antenne du 106, 3 avec Pierre Arsenault. Il fait présentement 12°C, une petite bruine humide et fraîche recouvre Montréal,… »
Encore… Toujours la même voix monotone de l’animateur de radio qui se fait entendre à mon réveil. Je ne comprends pas. C’est toujours une voix plate et basse qui joue ! Comment voulez-vous que j’aie envie de me lever si il s’agit de quelque chose d’ennuyeux, de fatiguant et fatigué qui me réveille ? Ça prendrait quelque chose de plus motivant, une musique qui bouge, qui donne le goût de débuter la journée avec entrain ! On est déjà assez fatigué le matin, pas besoin de nous endormir d’avantage avec cette radio qui nous explique que le ballon balai est de plus en plus populaire chez les filles de 12 à 17 ans. J’ai beau essayer toutes les chaînes de radio possibles, je retombe toujours sur cette même voix morte. C’est la seule chaîne qui ne griche pas… ou plutôt qui griche moins.


Calendrier :
28 août --> Audition


Plan de la journée : Je me rend à mon troisième cours à l’université, puis je roule jusqu’à Le Gardeur pour mon audition.
Mon père est musicien dans l’ensemble vocal d’Art et Son. L’an passé, je suis allé le voir jouer pour l’encourager… (Je le lui devais bien ! Il venait toujours entendre mes spectacles de chorale au primaire… Je me devais de lui rendre la monnaie de sa pièce). Je suis restée ébahie, abasourdie, sans voix devant la beauté et l’originalité du spectacle. Une cinquantaine de chanteurs dansant, jouant la comédie. C’était tout simplement génial ! Je devais en faire partie !
Alors voilà, depuis un an je prépare ma chanson pour l’audition de tout à l’heure chez le directeur musical lui-même ; Joël Poulin. Je trouve bien l’idée de faire les auditions chez lui. C’est plus intime, sûrement plus chaleureux que dans une salle d’audition traditionnelle…
Ma chanson ? Imagine. J’étais certaine que jamais je ne me tannerais de chanter cette chanson. Elle est si vraie. John Lennon a trouvé la recette pour la paix. Il ne s’agit que de la faire circuler (déjà fait) et de l’appliquer (ce qui reste à faire).

Voyons voir, pour une centième fois, si j’ai tout ce que l’on demande :

* Une voix juste Oui je pense bien
* Et agréable On verra bien ce qu’ils en pensent…
* Un pied alerte et léger J’ai fait neuf années de danse. Je sais autant danser le contemporain, le ballet, la salsa, le funky,.... Ça devrait bien aller !
* Le goût de travailler en groupe Moi, Martine Gendron ne vit que pour être entourée.
* 18 ans et plus J’ai eu 20 la semaine dernière
* Les mardis soirs libres « mardis, soir de pratique d’Art et Son » déjà inscrit dans mon agenda

Tout est beau ! Je suis prête !
Ce n’est pas très strict comme règlements. Savoir chanter, danser et avoir plus de 18 ans. Ça ouvre les portes à plusieurs personnes, plusieurs types de personnes. Je pourrais demander autant à ma mère, à mon voisin, à mon coloc, au grand père de mon chum ou même à Cendrillon de venir et je suis certaine qu’ils seraient acceptés.


***


- Je vous laisse un mois pour réaliser votre court métrage, ça peut être le style que vous voulez, en autant qu’il y est du son et une image vous êtes bien partie.

L’heure de vérité a sonné. Mon cours terminé, Imagine m’attend. Bien sur. C’est l’heure de pointe. Des autos partout. Pas moyen d’avancer plus vite que 5 km/h. Ça me donne le temps de pratiquer ma chanson pour la dernière fois avant le moment crucial.


Imagine there's no countries
It isnt hard to do
Nothing to kill or die for


MAIS AVANCEZ!! LA LUMIÈRE EST VERTE!


No religion too
Imagine all the people
living life in peace


Ding Dong.

- Bonjour, je suis Martine Gendron, je viens pour l’audition d’Art et Son.

Joël Poulin m’invite à entrer. Très charmant comme demeure ! On se dirige vers le sous sol où il y a le gros piano. Je donne mes partitions au pianiste.

- Je vais vous interpréter Imagine de John Lennon.

Joël Poulin me fait signe de commencer. Mes mains sont moites. Je tente d’arrêter le tremblement de ma jambe gauche, mais sans fin. Alors je la cache par tous les moyens possibles derrière ma seconde jambe ce qui ne doit pas être très esthétique si on se fit au regard des deux juges ainsi que celui de Joël devant moi.
Les premières notes du piano se font entendre, je ne peux plus reculer, allons-y.


You may say Im a dreamer
but Im not the only one
I hope some day you'll join us
And the world will live as one
...


Je crois que j’ai eu la ET voix juste ET la voix agréable d’après leur sourire et applaudissement ! Parfait ! Cela signifie que j’ai déjà quelques points en banque. Mais, l’audition n’est pas terminée. Joël Poulin me montre un paragraphe du « Saule inconsolable » d’Isabelle Boulay. Il voulait savoir si j’apprenais vite. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’au début j’hésitais entre Imagine et le saule pour les auditions. Alors j’ai énormément pratiqué les deux chansons durant deux mois. Je la connais donc par cœur ! Viens ensuite la partie danse. Il me montre quelque pas d’une chorégraphie sur une autre chanson d’Isabelle Boulay que je ne connaissais pas cette fois. Après deux démonstrations, je la savais parfaitement ! Ils ont été étonnés.

- Merci beaucoup, me dit Joël. On devrait t’appeler d’ici deux semaines pour te donner des nouvelles !

Comme de fait, deux semaines plus tard, Joël m’appelle.

- Nous avons tous été enchanté par ton audition. Bienvenue dans Art et Son !

Formidable ! Je serai dans l’équipe pour la 22e année ce cet ensemble musical ! Je peux décorer chaque mardi dans mon agenda scolaire jusqu’au mois de mai pour annoncer mes pratiques d’Art et Son ! En mai on fera quatre représentations… En plein dans ma fin de session. Je vais être capable de passer au travers, je suis confiante ! J’y suis toujours arrivée avec n’importe qu’elles autres activités. Pourquoi pas cette fois-ci ? Enfin, d’ici la, je réserve tous mes mardis soirs. J’ai déjà hâte.

Première rencontre :
Je suis toute excitée ! C’est ma première rencontre d’Art et Son. Ça me gène un peu par contre. Je suis une personne assez réservée à la base, alors j’aime mieux rester dans mon coin à observer (et par le fait même d’écouter des bribes de conversations ? Je suis très curieuse, que voulez-vous ?) les gens.

Un monsieur d’une quarantaine d’année parle très fort au cellulaire…
« Comment ça pas le temps ? Je veux que les comptes bancaires soient rentrés d’ici demain au plus tard ! Est-ce que c’est clair ? Tu laisses le temps à monsieur Blanchet de faire une plainte sinon, ce qui, au cas ou tu l’avais oublié, n’est ABSOLUMENT pas désiré. »
Ça n’a pas l’aire de filer pour lui. Il est probablement comptable ou… comptable. Ça aurait de l’allure.

À côté, une femme de trente ans je dirais. Assez soignée. Elle est peut-être esthéticienne ou…
« …c’était pour un bal. Une coiffure toute remontée, avec des mèches roses et bleues frisées. C’était long à faire, mais j’ai bien réussie de crois. La fillette était contente de mon travail. C’est l’important ! »
…une coiffeuse !

Je m’assoie sur une chaise libre dans un coin. Tout le monde semble s’entendre à merveille. J’ai hâte de mieux connaître cette belle équipe !

À ma gauche se trouve un jeune homme, de mon âge environ.
« À vrai dire, elle n’était pas si heureuse. Nos horaires n’étaient déjà pas très compatibles, là ils le sont encore moins. Alors je lui ai proposé de s’inscrire l’an prochain. Ça sera à la fois une belle activité de couple et un moment de plaisir et décompression ! Parce qu’à la base, c’est ça Art et Son ! Du plaisir, tu fais ce que tu aimes le plus ; chanter, tu dépenses ton énergie et tu rencontres pleins de monde. Des gens qui ont bien souvent des intérêts différents des tiens, mis à part le chant et la danse, alors ça te pousse à avoir une certaine ouverture d’esprit face à l’autre ! »
Il a totalement raison. L’ouverture face à l’autre. En plus d’être un moment de pur plaisir, c’est un moment de ressourcement. C’est une activité qui prône la non superficialité en fait. Vivement Art et Son.

Si je fais un panoramique de toute l’assemblée ici présente, je me rends compte à quel point il y a des gens de tout âge. Cet ensemble vocal est réellement accessible à tous ! En autant que tu saches chanter et danser, bienvenue !


***


J’ai appris que Joël dirige deux autres chorales aussi ; les Voix de l’Île ainsi que Voix d’Espoir. Elles regroupent plus d’une centaines de choristes chaque ! C’est incroyable ! L’ambiance est formidable à Art et son, alors je n’ose même pas imaginer l’ambiance avec le double de personnes ! Tout le monde se regroupe pour partager la même passion ! C’est génial !


***


Nous voici à la dernière représentation du spectacle. Qu’elle année merveilleuse aie-je passé en la compagnie de tous ces chanteurs. La complicité sur scène était si intense. Je vais réellement m’ennuyer de chacun d’eux. Mais ne vous inquiétez pas. Une nouvelle année d’Art et Son débutera bientôt et vous m’y verrai certainement !


http://www.art-et-son.org/

Le cinéma haïtien: de Duvalier à nos jours!

Le cinéma haïtien fait ses débuts, vers la fin du 19e siècle lorsque le représentant des célèbres cinéastes Lumière, Joseph Filippi, fait la première projection cinématographique alors qu’il était de passage sur l’île. Ayant déjà un historique très limité, le cinéma haïtien, sous la dictature des Duvalier, est contraint de restreindre ses productions. Ces restrictions n’empêchent certes, pas les passionnés de cinéma de produire. Les cinéastes produisent des documentaires contre la dictature. C’est ce qui marque le début du cinéma militant et engagé haïtien.François Duvalier prit pouvoir en 1957 alors qu’il est élu avec 69,1 % des voix. Son accession au pouvoir lui monta à la tête et se proclame, plus tard, président à vie. Il change les couleurs du drapeau officiel et met son portrait partout au pays, autant dans les écoles que dans les rues et dans les autres bâtiments publics. Il prend ainsi contrôle de tout ce qui se produit dans les arts, en ranimant la culture vaudou. Par de ce fait, la production cinématographique est très pauvre parce qu’elle n’a aucune source de financement. Il n’y a uniquement que trois qui se réalisent à l’intérieur du pays. Un moyen métrage réalisé par le Raphaël Stines, connu aujourd’hui pour son film Kraze lanfè, qui s’intitule Map palé nèt (1976). Ce film est en fait, la version créole de la pièce de Jean Cocteau, Le bel indifférent. Bob Lemoine réalise le long-métrage Olivia (1977) et en 1980 Rassoul Labuchin réalise le film Anita. Comme la production n’est pas abondante c’est la diaspora, les haïtiens qui vivent à l’étranger, qui réalisent des films documentaires pour dénoncer et lutter contre la dictature. On parle du grand cinéaste Arnold Antonin qui réalisa en 1973 Les Duvalier sur les bancs des accusés et Haïti vers le chemin de la liberté en 1974. Ce film obtient le soutien financier de la revue Les cahiers du Cinéma est présenté, encore aujourd’hui comme film culte et à même été présenté au Festival du film de Paris en 2001. Ce qui démontre que les films haïtiens ne sont pas reconnus que localement, mais ils le sont aussi internationalement.Aujourd’hui, le cinéma haïtien ne produit plus beaucoup de films-documentaires, mais il se tourne vers la comédie. Ceux-ci mettent en scène la réalité haïtienne racontée avec humour, comme le succès international de Richard Sénécal, I love you Anne. Il se penche aussi très souvent vers le drame comme avec Barikad (2002) du même réalisateur.Paradoxalement, beaucoup des films haïtiens sont des flops du cinéma. En effet, selon les personnes du milieu, le cinéma haïtien régresse tout en progressant. Il régresse parce que «n’importe qui s’improvise réalisateur, ou caméraman» déclare Wilfort Estimable des Productions Estimable. Les amateurs qui réalisent des films sans avoir eu d’expériences dans le milieu, empêchent le cinéma haïtien d’atteindre d’autres niveaux. Faute de formation technique, les réalisateurs ne s’attardent pas sur les problèmes créatifs de leurs œuvres, mais sur bien sur la technique ce qui produit des échecs commerciaux. Et, étant fort nombreux, les réalisateurs-amateurs donnent une mauvaise image du septième art haïtien aux personnes qui connaissent pas le connaît pas. Ils ne réalisent pas des films par amour pour le cinéma, mais il réalisent pour le simple fait qu’il peut rapporter de l’argent. Malgré tout, le cinéma haïtien a ses grands réalisateurs : Sacha Parisot avec son grand succès La rebelle ou Jean-Gardy Bien-Aimé qui réalisa les deux grands succès : Le Cap à la lune (1993) et Cicatrices (1997).
Bref, le cinéma haïtien est reconnu internationalement autant pour ses documentaires que pour ses longs-métrages de fiction et son avenir dépend des cinéastes qui réalisent des films à causes de la passion pour cet art.

Voici des liens où le visionnement de films haïtien est possible et des liens pour avoir plus d'informations sur ce cinéma
http://www.kalaloutv.com/, http://www.imagenouvelle.com/lepoint.htm, http://www.filmshaitiens.com/ http://www.potomitan.info/