mardi 16 décembre 2008

État d'urgence

Pour en connaître davantage sur le groupe 3 gars su'l sofa, je vous invite à visiter leur site officiel : www.3garssulsofa.com/




L’événement État d’urgence venait en aide aux nombreux sans-abris de la ville de Montréal en leur offrant un camp de réfugié 24h/24. Cette cause en est une parmi tant d’autre. Autant ici, au Québec, et partout au Canada, on peut compter sur l’aide des artistes dans ces causes sociales qui en touchent plus d’un. Tout au long de l’année, en passant par le Téléthon et par la grande guignolée des médias, différentes causes font l’objet d’une couverture médiatique grâce aux artistes qui s’implique dans ces événements et qui en font de véritable succès avec l’aide des nombreux bénévoles et de l’aide de la population.

Comme je l’ai énoncé un peu plus tôt, dernièrement avait lieu la grande guignolée des médias qui vient en aide aux plus démunis. Les gens recueillaient de l’argent et des denrées non périssables afin d’en faire cadeaux aux personnes qui sont dans le besoin. À la tête de cet événement, il y avait entre autre Josée Boudreault de Rythme FM et Anouk Meunier de TQS. Mais comme le nom l’indique, il s’agit de la grande guignolée des médias donc plusieurs médias s’impliquent dans cette cause et augmente ainsi les chances d’attirer un plus grand nombre de gens. Plusieurs médias comme MusiquePlus, TVA, RDS, TQS, ÉNERGIE et CKOI ont participés à l’événement et ont permis d’en faire un grand succès. Les nombreux artistes de ces médias ont pris de leur temps pour descendre dans les rues afin de demander de l’argent à la population.


Bien que l’implication des artistes dans un événement qui vient supporter une cause sociale ou autre soit un avantage, l’internet ou la publicité peut aussi être un bon moyen de faire bouger les choses et d’attirer l’attention vers le message que l’on souhaite porter.
Tous les moyens sont bons pour inciter la population à se joindre à ces causes. L’implication des artistes ne se fait pas seulement au niveau d’événements, mais aussi autour de compilation qui ont un rapport avec diverses causes. Par exemple, tout dernièrement, il y a eu la compilation Héros qui vient en aide aux nombreux enfants qui sont des victimes de la guerre. Des artistes comme Florence K., Étienne Drapeau et Annie Villeneuve unissent donc leur voix pour venir en aide à l’organisme War Child.

Il n’est par contre pas nécessaire d’être un artiste pour pouvoir faire passer un message. Rob Dyer, un Ontarien, à décidé de faire le trajet Vancouver-Halifax (Nouvelle-Écosse) en ‘’skate’’ pour la cause du cancer. Rob n’est pas un artiste. En fait, il n’est qu’un simple serveur, mais grâce à ce qu’il a fait et aux événements qu’il a organisés pour la cause qu’il supporte, il a su gagner en popularité auprès des jeunes et des moins jeunes. Cette initiative n’impliquait pas d’artistes en tant que tel pour supporter la cause, mais à quelques occasions, il y avait des spectacles avec des groupes connus afin de rassembler la population pour cette cause. Ce qui est fort intéressant avec ‘’Skate 4 Cancer’’, c’est que Rob Dyer ne cherche pas tant à ramasser de l’argent, mais plutôt à informer la population sur le sujet et ainsi essayer de trouver un remède contre le cancer qui touche plusieurs personnes. Comme il le dit: « We may not raise enough money but we may raise enough people to cure cancer ». (On ne peut peut-être pas amasser assez d’argent, mais on peut rassembler assez de gens pour guérir le cancer)

L’implication des artistes, tant au niveau politique qu’au niveau des causes sociales, ne date pas d’hier. En effet, on a qu’à penser au Refus Global. En 1948, ce manifeste a été publié par des artistes, avec en tête Paul-Émile Borduas, en remettant en question les valeurs traditionnelles et le conservatisme de la population québécoise à cette époque. On pourrait donc croire que le Refus Global pourrait être une des premières manifestations de l’implication des artistes au plan social et politique. Aujourd’hui, les artistes s’impliquent davantage et disent ce qu’ils pensent. Ils n’ont pas les mêmes barrières qu’il y avait à l’époque du Refus Global et avant cette époque.

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