mercredi 17 décembre 2008

Le cinéma haïtien: de Duvalier à nos jours!

Le cinéma haïtien fait ses débuts, vers la fin du 19e siècle lorsque le représentant des célèbres cinéastes Lumière, Joseph Filippi, fait la première projection cinématographique alors qu’il était de passage sur l’île. Ayant déjà un historique très limité, le cinéma haïtien, sous la dictature des Duvalier, est contraint de restreindre ses productions. Ces restrictions n’empêchent certes, pas les passionnés de cinéma de produire. Les cinéastes produisent des documentaires contre la dictature. C’est ce qui marque le début du cinéma militant et engagé haïtien.François Duvalier prit pouvoir en 1957 alors qu’il est élu avec 69,1 % des voix. Son accession au pouvoir lui monta à la tête et se proclame, plus tard, président à vie. Il change les couleurs du drapeau officiel et met son portrait partout au pays, autant dans les écoles que dans les rues et dans les autres bâtiments publics. Il prend ainsi contrôle de tout ce qui se produit dans les arts, en ranimant la culture vaudou. Par de ce fait, la production cinématographique est très pauvre parce qu’elle n’a aucune source de financement. Il n’y a uniquement que trois qui se réalisent à l’intérieur du pays. Un moyen métrage réalisé par le Raphaël Stines, connu aujourd’hui pour son film Kraze lanfè, qui s’intitule Map palé nèt (1976). Ce film est en fait, la version créole de la pièce de Jean Cocteau, Le bel indifférent. Bob Lemoine réalise le long-métrage Olivia (1977) et en 1980 Rassoul Labuchin réalise le film Anita. Comme la production n’est pas abondante c’est la diaspora, les haïtiens qui vivent à l’étranger, qui réalisent des films documentaires pour dénoncer et lutter contre la dictature. On parle du grand cinéaste Arnold Antonin qui réalisa en 1973 Les Duvalier sur les bancs des accusés et Haïti vers le chemin de la liberté en 1974. Ce film obtient le soutien financier de la revue Les cahiers du Cinéma est présenté, encore aujourd’hui comme film culte et à même été présenté au Festival du film de Paris en 2001. Ce qui démontre que les films haïtiens ne sont pas reconnus que localement, mais ils le sont aussi internationalement.Aujourd’hui, le cinéma haïtien ne produit plus beaucoup de films-documentaires, mais il se tourne vers la comédie. Ceux-ci mettent en scène la réalité haïtienne racontée avec humour, comme le succès international de Richard Sénécal, I love you Anne. Il se penche aussi très souvent vers le drame comme avec Barikad (2002) du même réalisateur.Paradoxalement, beaucoup des films haïtiens sont des flops du cinéma. En effet, selon les personnes du milieu, le cinéma haïtien régresse tout en progressant. Il régresse parce que «n’importe qui s’improvise réalisateur, ou caméraman» déclare Wilfort Estimable des Productions Estimable. Les amateurs qui réalisent des films sans avoir eu d’expériences dans le milieu, empêchent le cinéma haïtien d’atteindre d’autres niveaux. Faute de formation technique, les réalisateurs ne s’attardent pas sur les problèmes créatifs de leurs œuvres, mais sur bien sur la technique ce qui produit des échecs commerciaux. Et, étant fort nombreux, les réalisateurs-amateurs donnent une mauvaise image du septième art haïtien aux personnes qui connaissent pas le connaît pas. Ils ne réalisent pas des films par amour pour le cinéma, mais il réalisent pour le simple fait qu’il peut rapporter de l’argent. Malgré tout, le cinéma haïtien a ses grands réalisateurs : Sacha Parisot avec son grand succès La rebelle ou Jean-Gardy Bien-Aimé qui réalisa les deux grands succès : Le Cap à la lune (1993) et Cicatrices (1997).
Bref, le cinéma haïtien est reconnu internationalement autant pour ses documentaires que pour ses longs-métrages de fiction et son avenir dépend des cinéastes qui réalisent des films à causes de la passion pour cet art.

Voici des liens où le visionnement de films haïtien est possible et des liens pour avoir plus d'informations sur ce cinéma
http://www.kalaloutv.com/, http://www.imagenouvelle.com/lepoint.htm, http://www.filmshaitiens.com/ http://www.potomitan.info/

2 commentaires:

marie-eve a dit…

wow maude cest super ton blog. J'ai déja regarder quelques films haitiens car j'avais une amie haitienne avant et j'ai toujours aimée cela.Je trouve la langue très drôle car cela ressemble beaucoup au francais et aussi j'ai remarquée leurs procèdés nouveaux.

abtincackowski a dit…

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