Avec les coupures dans le domaine des arts par le gouvernement conservateur de Monsieur Harper, est-ce que cela va être le dernier clou dans le cercueil de nos créateurs? Ces coupures ont évidemment un impact direct, prenons l’exemple du plus vieux théâtre à Montréal, le Quat’Sous, laissé en plein chantier de construction suite aux élections du 14 octobre dernier.
Heureusement, il existe d’autres moyens pour aider les artistes au Québec vu que l’aide financière manque. Les magazines occupent une place importante pour assurer la visibilité des artistes. Plusieurs magazines hebdomadaires ou mensuels sont disponibles gratuitement un peu partout à travers le Québec. Ces magazines visent à faire découvrir se qui se fait un peu plus dans le milieu underground. Il y a le magazine Longueurs d’ondes qui se consacre à la musique rock actuelle au Québec. Ce magazine est disponible dans quelques boutiques dont Renaud Bray. Il y a les magazines qui se spécialisent plus dans le ‘’Montréal urbain’’ comme le LU ou l’on met de l’avant de jeunes architectes Montréalais émergents comme Olivier Blouin. Du côté des journaux, il y a le Voir, qui touche à tout ce qui se passe à chaque semaine à Montréal dans les arts visuels, restauration, concerts, théâtre et événements mode. Donc, c’est une bonne façon de faire voir ces artistes et artisans pour qui les temps sont plus durs à cause des coupures budgétaires. Le magazine Bang Bang, lui se spécialise pour couvrir se qui se fait dans le milieu punk et emo que ce soit en musique ou en mode. Il existe également des radios qui veulent faire découvrir de nouveaux artistes. Elles ont une mission moins commerciale si on veut. CISM (89.3) est la radio de l’Université de Montréal et la programmation est laissée au choix des animateurs depuis 1985. CISM est la radio étudiante francophone la plus grand au monde. La station a atteint le 70 000 auditeurs en 2006 et rejoint les 18-34 ans. CISM s’affirme en tant que ‘’référence en musique alternative et émergente’’. La programmation éclectique qui passe du jazz au indie-rock et du hip-hop underground au trance. La programmation doit être 50 pourcent francophone et l’autre 50 pourcent anglophone ou musique du monde. Donc, cela laisse une énorme place à la musique émergente d’ici ! Du côté de l’autre référence musicale, il y a la radio de Bande à part .Sur le site web, n’importe quel artiste peut soumettre sa musique pour qu’elle soit diffusée sur les ondes. Bandeapart.fm est la radio satellite qui offre le plus de musique francophone. Bande à part adore tout ce qui ‘’dérange les protocoles de classements’’ et propose de la musique 24 heures sur 24 sur la chaîne 87 ou en ligne au www.bandeapart.fm. Également, ce site offre une section réservé au critique de disques et la programmation de spectacles de ce qui se fait se passe sur la scène locale et internationale.
Bref, voila un survol des moyens que nos créateurs d’ici ont sous la main pour que leur musique, art, créations puisse obtenir une visibilité. Pour un artiste au Québec, c’est la visibilité qu’il obtient dans les médias alternatifs qui peut le mettre sur la map. En effet, les bourses et financements disponibles sont plutôt mince et les conditions d’admission sont strictes. La scène locale regorge de talents et la mission de magazines est de les faire valoir pour ne pas qu’ils sombres dans l’oubli avec le manque de ressources financières disponibles.
Une musique rapide, violente, un style anarchique voilà comment on perçoit le style de musique death metal. Par contre, c’est la manière que ces artistes ont choisi comme moyen d’expression. Peu de gens cherchent à comprendre pourquoi ils chantent de la sorte ou jouent une musique aussi violente. Pourtant, c’est la même chose qu’un rappeur qui rap ou n’importe quel autre style de musique, ils cherchent à faire passer un message ou bien à faire ressentir une situation. La différence est que les sujets dont ils traitent sont plus macabres, mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit aucunement d’une violence gratuite, au contraire. Le death metal a connu ses débuts dans les années 80, à la fin du style punk hardcore, car ce style était beaucoup trop déconnecté face à la situation actuelle de notre monde. En effet, c’est un renouveau dans cette industrie, on retrouve alors une musique plus rapide que l’on peut par exemple observer dans plusieurs groupes comme Metalica ou bien Slayer. De plus, les chansons sont beaucoup plus longues et on y retrouve par ailleurs une augmentation du nombre de paroles. Par la suite, vers les années 1988, des sous-groupes du death métal vont se former soient : le death metal mélodique que l’on retrouve plus particulièrement en Suisse, le death metal technique, en Floride, etc. Par ailleurs, le terme est à l’origine dû à sa grande utilisation dans les titres de chansons ou bien des albums. Il faut prendre note que ce style diffère de la musique rock, qui pour sa part, n’utilise pas un rythme récurent, mais bien comme si on racontait un récit ou bien une histoire, avec un rythme qui suit le propos des paroles. En effet, leur plus grand but s’exprime par leur volonté de briser les tabous quant à l’existence de l’homme. Que ce soit par rapport à notre propre mort ou bien à la vie en générale. Il est vrai que les sujets peuvent en refroidir plus d’un, mais qui ne s’est jamais questionner face à la mort ? En fait, il aborde des sujets tabous que plusieurs trouvent insensés, car ils sont apeurés par ce sujet, mais la mort est une chose normale de la vie. En fait, ils expriment les démons de leur peur, voilà pourquoi ils chantent de manière grunt. Son objectif n'est pas d'affirmer les émotions de l'individu, mais de souligner les effets des changements structurels dans le monde qui l'entoure. On pourrait faire référence au besoin de l’homme d’avoir le désir d’expliquer les phénomènes incompréhensibles de la vie.
All we are Destiny is a way of seeing life But never we must follow Cause you will get lost in your questions And at this moment, you will die
All we are ! We built it with our will !
Faith is simple and blind Are we gone? Are we already Dead? It perverts you and takes you humanity Again will be lost in a strange path
All we are ! We built it wih our will All we are ! You always envy sold or Submit We will never be We built it with our will Helpless and no support All we are ! Beyond our Beliefs Our Will free us Extend itself to open the eyes Of those who, still dead Crawl under authority
And if we all drown In this oblivious see Others will reach again again.. again.. On peut bien comprendre par ses paroles du groupe Disaster’s Gates le point de vue que prennent les groupes death metal ainsi que leurs manières d’exprimer leurs impressions de la vie. J’espère sincèrement qu’un jour on laissera plus de place à ce style de musique tant à la radio qu’à la télévision, car il mérite d’être entendu autant sinon plus que la musique populaire qui ne fait que parler de sexe ou bien d’amour.
Se définissant par une fusion des genres, un hybride musical, une branche rebelle de l’électro, l’électro rock est le résultat de plusieurs styles musicaux ayant exploités le mélange de différents genres. À Montréal, notamment avec We are Wolves, Klaxons et Justice, le rock électro, souvent appelé « electro post-punk », voit ses fans être de plus en plus nombreux. Avec la présentationde spectacles à guichets fermés aux Club Soda, Sepsum, Metropolis, on peut remarquer que le regroupement des fans d’électro rock, autrefois underground, prend de plus en plus d’ampleur. Ce phénomène fait son apparition dans les années 90 avec Daft Punk, deux français avec l’idée de crée un genre musical plus rock, mais électro. Au début, ils fesait du punk, mais selon les critiques, de mauvais goût, d’où leur nom, Daft Punk. La soupe electro, techno, rock, disco, groove et même house plaît, et la recette fonctionne à merveille. La suite logique fit en sorte que plusieurs groupes de musique électro-rock firent leur apparition, suite à cette découverte, pas si nouvelle, de grande envergure musicale. Bien sur, des sous-genres naissent et il y en n’a maintenant pour tous les goûts.
Même si tous ces genres musicaux existent aujourd’hui, cet exercice de style qu’est la musique, se défini trop aisément. N’oublions pas que la musique est tout d’abord un art et que créée de la musique n’est pas nécessairement créée un genre, c’est créée un moyen d’expression. La liberté d’expression entre en ligne de compte dans l’électro-rock, vu la fusion des genres, le mélange constant des sons et des rythmes, des arpèges aux « power chords », l’électro ne cessera de nous surprendre. C’est un hymne à l’art et à la technologie. Comme le disait si bien Vincent Lévesque de We are Wolves,«C'est de la poésie, man!».
Justice :
Rythmes électroniques envoutants, sons minutieusement choisis, Justice a tout pour plaire. Les amateurs d’électro instrumental seront choyés. Avec des rythmes de batterie, aux temps parfois irréguliers, et la lourde basse rauque, aux lignes funky, Justice colore et authentifie l’électro original des années 1980. Avec des simples comme D.A.N.C.E. et Never be Alone, les deux français qui forment Justice ont su aller se chercher des fans partout dans le monde.
Does it offend you, yeah? :
Se rapprochant du style électro de Justice, Does it offend you, yeah? se démarque avec son allure beaucoup plus punk. Avec une voix arraché et distorsionné, Does it offend you, yeah? offre un attitude très dévergondé et nonchalante, sans toutefois laisser de côté une mélodie vocale accrocheuse. Impossible de ne pas lancer sa tête dans tout les sens en écoutant un de leur tubes.
We are Wolves :
« Un gang de trois, quatre avec le rock. Nous sommes Loups impose une musique honnête et libre comme la foudre céleste sur la montagne mythique. C'est un paysage post-punk avec des arbres analogues. C'est comme le rock après l'explosion post-moderne. »1 We are Wolves fera tout pour faire sortir l’animal en nous, tout pour faire exploser nos tympans de bonheur et tout pour faire violement valser nos corps dans une danse mystique et magique qu’est la musique de Nous sommes loups. 1 http://www.wearewolves.net/
MGMT :
Liant rock et électro de façon magique, MGMT semble être le résultat d’un ébat sexuel entre David Bowie et Daft Punk, toutefois en offrant des mélodies propres à eux-mêmes. Des mélodies accrocheuses, des rythmes accrocheurs, MGMT fait tout pour suspendre l’imaginaire de ceux qui les écoutent. Originaire de New-York et autrefois nommé the Management, ce duo de rock-électro-pop-psychédélique sait comment plaire aux fans assidus d’électro.
La danse à travers les époques La danse devient très populaire et aujourd’hui, il est presque obligatoire de savoir danser. La danse prend une grande place dans notre société et les gens qui denses sont beaucoup plus observés et jugés. En fait, ce n’est plus simplement un divertissement. Oui, encore pour quelques gens, mais c’est devenu un peu plus compétitif. La population veut faire un peu comme les professionnels de la danse, comme ceux dans les vidéo-clips, il y a aussi de plus en plus de films sur la danse… Au Québec, les concepteurs d’émission en produisent beaucoup sur la danse. Comme par exemple, Le Match Des Étoiles animé par Normand Brathwaite à Radio-Canada. Cette émission est justement basée sur la performance en danse de nos artistes et ils sont jugés. Bien sur, chacun veut être le meilleur! La danse prend de plus en plus de place dans notre société et on lui donne beaucoup d’importance pour juger la personnalité des gens dans les bars par exemple, mais savons-nous vraiment d’où elle provient? La danse c’est l’art de savoir bouger son corps à travers le rythme, dans l’espace et le temps. C’est aussi un sport, car elle permet de bouger avec la musique. La danse permet de s’évader et de s’exprimer. Grâce à la danse, on peut reconnaître certaines époques, des cultures, des pays… Elle est très révélatrice du monde, de la vie et de la société. L’évolution des danses se fait parallèlement à celle des civilisations. Par exemple, la danse sacrée nous rappelle l’homme de paléolithique, durant le temps des hommes des cavernes. Un homme qui tournoie en rond sur lui-même est l’une des plus anciennes représentations de danseur de toute l’histoire. C’est en fait un moyen d’attirer l’attention des Dieux sur eux, car ils ne comprennent pas pourquoi il y a de la pluie, pourquoi il y a le vent, la neige, le soleil, etc… Alors, ils veulent provoquer les Dieux pour tenter de maîtriser la météo. Bref, ils font la danse de la pluie et la danse solaire. Voilà les premières danses du monde. Chez les Égyptiens, il est encore question de tourner en rond, mais cette fois-ci, ils le font sur un pied. La technique de la danse égyptienne est très simple et c’est très peu varié. Les Grecs, eux, ils dansent pour les Dieux aussi. C’est l’essence religieuse pour communiquer avec eux et encore une fois, c’est l’art de bouger le corps avec du rythme et une façon pour eux de s’exprimer aux Dieux. Ils dansent toujours en dehors des temples pour être certain que ceux-ci les voient. La danse est aussi, pour les Grecs, un exercice qui donne au corps de juste proportion et c’est la source de la bonne santé, puisqu’ils ont des canons de la beauté. Il est très important pour eux de se tenir en forme et d’être beau. Ensuite, il y a aussi à la cour du roi où la danse prend un sens différent. Ici, la danse devient un divertissement et ce n’est plus un culte voué aux Dieux. C’est une danse née à la fin du 16e siècle à la cour de France et c’est pour amuser le roi et toute la cour. C’est le ballet de cour. Il s’agit simplement de danser en suivant quelques règles à la lettre et tout est bien calculé, mais c’est pour s’amuser lors des grandes réceptions données par le roi. Puis, en dehors du palais du roi, le peuple imite les danses et la tradition se transporte de village en village, année après année. Ici, au Québec, la danse qui nous illustre et qui représente le début de notre histoire et le début de notre culture, c’est les rigodons. Une danse folklorique qui se manifeste avec plusieurs danseurs. Tout le monde au Québec connaît les rigodons. Même si c’est cette danse qui fait ce que nous sommes aujourd’hui, c’est probablement la danse la moins populaire au Québec, mis à part dans les partys de cabane à sucre. On ne rejette pas le folklore québécois, mais on lui donne beaucoup moins d’importance, car maintenant, il est beaucoup plus important de danser comme l’influence américaine pour mieux paraître. Donc la danse devient très importante dans l’estime de notre société. La danse, c’est vraiment une façon de s’exprimer qui d'écrit chaque personnalité… Voilà quelques exemples de danses depuis le début de l’histoire du monde. Mais vous pouvez allez en trouver beaucoup d’autres sur le sitehttp://www.ladanse.net/
Si ces reportages vous donnes envie de découvrir la danse, allez sur le site des grands ballets canadiens et achetez-vous une paire de billet, vous allez voir, ils sont les meilleurs!! http://www.grandsballets.com/
Impénétrable, avant-gardiste, incompréhensible, inclassable. Voilà bien quatre simples mots qui peuvent se permettre de se glisser parmi la complexité des arts expérimentaux. L’art dit «expérimental» est une forme d’art nouvelle qui se veut différente des autres. Les résultats obtenus par les artistes sont bien souvent fruit du hasard, car comme le dit son nom, l’art expérimental est amené sous forme d’expérience. Le sujet importe moins que le résultat final qui sera obtenu. On essaie des choses nouvelles pour tenter de pousser l’art à évoluer, à s’agrandir et surtout, à ne jamais se faner dans le quotidien et le déjà vu.
Le terme de l’art expérimental nous provient de l’artiste Allan Kaprow, artiste qui prônait le fruit du hasard et qui ne vivait que pour imaginer des techniques jamais utilisée au paravent. Pour Kaprow, il faut sortir des terrains conventionnels de l’art si on veut qu’il persiste. Suite à Kaprow sont arrivés de nombreux artistes qui ont voulu poussé l’art à grandir. Parmi les plus populaires se trouve l’artiste POP art Andy Warhol. En effet, avant d’avoir été classé dans une catégorie fixe, Warhol peut être perçu comme un expérimentaliste, car lui aussi, se servait de nouvelles expériences, de nouvelles façons pour exécuter ses œuvres qui semblaient souvent vide de sens aux gens qui les regardait. L’art expérimental est dans un certain sens, le futur de l’art et à la fois son passé. Chaque grand courants artistes connus et reconnus comme étant moins conventionnels ont obligatoirement passé par une forme d’expérimentation. Je parle ici du fauvisme, de l’abstrait, de l’impressionnisme…Des catégories maintenant classées, mais qui, au début, choquaient, déstabilisaient, semblaient étrangères et incompréhensibles aux yeux de ceux qui les regardaient pour la première fois.
De plus en plus au Québec, l’art expérimental sous toutes ses formes, c’est-à-dire; Le cinéma, la photographie, la danse, la peinture, le théâtre, la musique, la sculpture, le dessin etc., est pratiqué par les jeunes artistes de la relève. Peut-on alors s’étonner de rarement trouver des places exposant ou démontrant les œuvres de cette catégorie? Non. L’art expérimental est un art qui a de la difficulté à percer, tout comme l’art contemporain a eu de la difficulté à se faire donner une place. La plus part des gens se sentent mal devant une œuvre expérimental, car ils ne l’a comprenne pas. Souvent, seul l’artiste peut y donner le vrai sens, s’il y en a un et c’est aux autres de lui donner le sens qu’ils peuvent bien y trouver.
Malgré qu’on en entend peut parler, plusieurs endroits s’adonne à l’art expérimental sans même que nous les connaissions ou que nous prenions conscience des activités qui s’y déroule. En Europe, particulièrement la France, l’art expérimental se trouve partout. Contrairement à Paris et ses environs, où l’art expérimental est de plus en plus à la vue de tout le monde, à Montréal, il faut bien chercher les places si on veut réellement en trouver une. Malgré cela, quelques endroits de Montréal permettent à l’occasion aux amateurs de nouveauté de regarder ou de faire de cette forme d’art. Certains théâtres ont des salles plus particulière qui permettent à de pièces moins conventionnelles de jouer,tel le théâtre Denise Pelletier et le Théâtre d’aujourd’hui, en plus du nouveau théâtre expérimental qui se spécialise dans le domaine. Pour les amateurs de cinéma, la cinémathèque de Montréal diffuse à l’occasion des films expérimentaux. Aussi, sur St Catherine, un édifice complet, Le Belgo, est séparé par cinq étages où chaque locaux peuvent être loué ou sont déjà loué afin d’exposer, de créer, «d’apprendre» l’art expérimental et l’art contemporains par la même occasion. Dans d’autre cas, il y aura toujours des expositions ou des spectacles de passages qui se dérouleront à Montréal de temps à autres jusqu’à ce que l’expérimental se trouve réellement une place où il pourra grandir et se montrer au grand jour et être apprécié à sa juste valeur, soit comme une nécessité pour la survie de l’art.
Voici quelques liens pour des liens accessibles qui peuvent diffuser de l’art expérimental :
Je m’appelle Martine Gendron; choriste à Art et Son
« Il est présentement 6heures 32 minutes, vous êtes toujours à l’antenne du 106, 3 avec Pierre Arsenault. Il fait présentement 12°C, une petite bruine humide et fraîche recouvre Montréal,… » Encore… Toujours la même voix monotone de l’animateur de radio qui se fait entendre à mon réveil. Je ne comprends pas. C’est toujours une voix plate et basse qui joue ! Comment voulez-vous que j’aie envie de me lever si il s’agit de quelque chose d’ennuyeux, de fatiguant et fatigué qui me réveille ? Ça prendrait quelque chose de plus motivant, une musique qui bouge, qui donne le goût de débuter la journée avec entrain ! On est déjà assez fatigué le matin, pas besoin de nous endormir d’avantage avec cette radio qui nous explique que le ballon balai est de plus en plus populaire chez les filles de 12 à 17 ans. J’ai beau essayer toutes les chaînes de radio possibles, je retombe toujours sur cette même voix morte. C’est la seule chaîne qui ne griche pas… ou plutôt qui griche moins.
Calendrier : 28 août --> Audition
Plan de la journée : Je me rend à mon troisième cours à l’université, puis je roule jusqu’à Le Gardeur pour mon audition. Mon père est musicien dans l’ensemble vocal d’Art et Son. L’an passé, je suis allé le voir jouer pour l’encourager… (Je le lui devais bien ! Il venait toujours entendre mes spectacles de chorale au primaire… Je me devais de lui rendre la monnaie de sa pièce). Je suis restée ébahie, abasourdie, sans voix devant la beauté et l’originalité du spectacle. Une cinquantaine de chanteurs dansant, jouant la comédie. C’était tout simplement génial ! Je devais en faire partie ! Alors voilà, depuis un an je prépare ma chanson pour l’audition de tout à l’heure chez le directeur musical lui-même ; Joël Poulin. Je trouve bien l’idée de faire les auditions chez lui. C’est plus intime, sûrement plus chaleureux que dans une salle d’audition traditionnelle… Ma chanson ? Imagine. J’étais certaine que jamais je ne me tannerais de chanter cette chanson. Elle est si vraie. John Lennon a trouvé la recette pour la paix. Il ne s’agit que de la faire circuler (déjà fait) et de l’appliquer (ce qui reste à faire).
Voyons voir, pour une centième fois, si j’ai tout ce que l’on demande :
* Une voix juste Oui je pense bien * Et agréable On verra bien ce qu’ils en pensent… * Un pied alerte et léger J’ai fait neuf années de danse. Je sais autant danser le contemporain, le ballet, la salsa, le funky,.... Ça devrait bien aller ! * Le goût de travailler en groupe Moi, Martine Gendron ne vit que pour être entourée. * 18 ans et plus J’ai eu 20 la semaine dernière * Les mardis soirs libres « mardis, soir de pratique d’Art et Son » déjà inscrit dans mon agenda
Tout est beau ! Je suis prête ! Ce n’est pas très strict comme règlements. Savoir chanter, danser et avoir plus de 18 ans. Ça ouvre les portes à plusieurs personnes, plusieurs types de personnes. Je pourrais demander autant à ma mère, à mon voisin, à mon coloc, au grand père de mon chum ou même à Cendrillon de venir et je suis certaine qu’ils seraient acceptés.
***
- Je vous laisse un mois pour réaliser votre court métrage, ça peut être le style que vous voulez, en autant qu’il y est du son et une image vous êtes bien partie.
L’heure de vérité a sonné. Mon cours terminé, Imagine m’attend. Bien sur. C’est l’heure de pointe. Des autos partout. Pas moyen d’avancer plus vite que 5 km/h. Ça me donne le temps de pratiquer ma chanson pour la dernière fois avant le moment crucial.
Imagine there's no countries It isnt hard to do Nothing to kill or die for
MAIS AVANCEZ!! LA LUMIÈRE EST VERTE!
No religion too Imagine all the people living life in peace …
Ding Dong.
- Bonjour, je suis Martine Gendron, je viens pour l’audition d’Art et Son.
Joël Poulin m’invite à entrer. Très charmant comme demeure ! On se dirige vers le sous sol où il y a le gros piano. Je donne mes partitions au pianiste.
- Je vais vous interpréter Imagine de John Lennon.
Joël Poulin me fait signe de commencer. Mes mains sont moites. Je tente d’arrêter le tremblement de ma jambe gauche, mais sans fin. Alors je la cache par tous les moyens possibles derrière ma seconde jambe ce qui ne doit pas être très esthétique si on se fit au regard des deux juges ainsi que celui de Joël devant moi. Les premières notes du piano se font entendre, je ne peux plus reculer, allons-y.
… You may say Im a dreamer but Im not the only one I hope some day you'll join us And the world will live as one ...
Je crois que j’ai eu la ET voix juste ET la voix agréable d’après leur sourire et applaudissement ! Parfait ! Cela signifie que j’ai déjà quelques points en banque. Mais, l’audition n’est pas terminée. Joël Poulin me montre un paragraphe du « Saule inconsolable » d’Isabelle Boulay. Il voulait savoir si j’apprenais vite. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’au début j’hésitais entre Imagine et le saule pour les auditions. Alors j’ai énormément pratiqué les deux chansons durant deux mois. Je la connais donc par cœur ! Viens ensuite la partie danse. Il me montre quelque pas d’une chorégraphie sur une autre chanson d’Isabelle Boulay que je ne connaissais pas cette fois. Après deux démonstrations, je la savais parfaitement ! Ils ont été étonnés.
- Merci beaucoup, me dit Joël. On devrait t’appeler d’ici deux semaines pour te donner des nouvelles !
Comme de fait, deux semaines plus tard, Joël m’appelle.
- Nous avons tous été enchanté par ton audition. Bienvenue dans Art et Son !
Formidable ! Je serai dans l’équipe pour la 22e année ce cet ensemble musical ! Je peux décorer chaque mardi dans mon agenda scolaire jusqu’au mois de mai pour annoncer mes pratiques d’Art et Son ! En mai on fera quatre représentations… En plein dans ma fin de session. Je vais être capable de passer au travers, je suis confiante ! J’y suis toujours arrivée avec n’importe qu’elles autres activités. Pourquoi pas cette fois-ci ? Enfin, d’ici la, je réserve tous mes mardis soirs. J’ai déjà hâte.
Première rencontre : Je suis toute excitée ! C’est ma première rencontre d’Art et Son. Ça me gène un peu par contre. Je suis une personne assez réservée à la base, alors j’aime mieux rester dans mon coin à observer (et par le fait même d’écouter des bribes de conversations ? Je suis très curieuse, que voulez-vous ?) les gens.
Un monsieur d’une quarantaine d’année parle très fort au cellulaire… « Comment ça pas le temps ? Je veux que les comptes bancaires soient rentrés d’ici demain au plus tard ! Est-ce que c’est clair ? Tu laisses le temps à monsieur Blanchet de faire une plainte sinon, ce qui, au cas ou tu l’avais oublié, n’est ABSOLUMENT pas désiré. » Ça n’a pas l’aire de filer pour lui. Il est probablement comptable ou… comptable. Ça aurait de l’allure.
À côté, une femme de trente ans je dirais. Assez soignée. Elle est peut-être esthéticienne ou… « …c’était pour un bal. Une coiffure toute remontée, avec des mèches roses et bleues frisées. C’était long à faire, mais j’ai bien réussie de crois. La fillette était contente de mon travail. C’est l’important ! » …une coiffeuse !
Je m’assoie sur une chaise libre dans un coin. Tout le monde semble s’entendre à merveille. J’ai hâte de mieux connaître cette belle équipe !
À ma gauche se trouve un jeune homme, de mon âge environ. « À vrai dire, elle n’était pas si heureuse. Nos horaires n’étaient déjà pas très compatibles, là ils le sont encore moins. Alors je lui ai proposé de s’inscrire l’an prochain. Ça sera à la fois une belle activité de couple et un moment de plaisir et décompression ! Parce qu’à la base, c’est ça Art et Son ! Du plaisir, tu fais ce que tu aimes le plus ; chanter, tu dépenses ton énergie et tu rencontres pleins de monde. Des gens qui ont bien souvent des intérêts différents des tiens, mis à part le chant et la danse, alors ça te pousse à avoir une certaine ouverture d’esprit face à l’autre ! » Il a totalement raison. L’ouverture face à l’autre. En plus d’être un moment de pur plaisir, c’est un moment de ressourcement. C’est une activité qui prône la non superficialité en fait. Vivement Art et Son.
Si je fais un panoramique de toute l’assemblée ici présente, je me rends compte à quel point il y a des gens de tout âge. Cet ensemble vocal est réellement accessible à tous ! En autant que tu saches chanter et danser, bienvenue !
***
J’ai appris que Joël dirige deux autres chorales aussi ; les Voix de l’Île ainsi que Voix d’Espoir. Elles regroupent plus d’une centaines de choristes chaque ! C’est incroyable ! L’ambiance est formidable à Art et son, alors je n’ose même pas imaginer l’ambiance avec le double de personnes ! Tout le monde se regroupe pour partager la même passion ! C’est génial !
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Nous voici à la dernière représentation du spectacle. Qu’elle année merveilleuse aie-je passé en la compagnie de tous ces chanteurs. La complicité sur scène était si intense. Je vais réellement m’ennuyer de chacun d’eux. Mais ne vous inquiétez pas. Une nouvelle année d’Art et Son débutera bientôt et vous m’y verrai certainement !
Le cinéma haïtien fait ses débuts, vers la fin du 19e siècle lorsque le représentant des célèbres cinéastes Lumière, Joseph Filippi, fait la première projection cinématographique alors qu’il était de passage sur l’île. Ayant déjà un historique très limité, le cinéma haïtien, sous la dictature des Duvalier, est contraint de restreindre ses productions. Ces restrictions n’empêchent certes, pas les passionnés de cinéma de produire. Les cinéastes produisent des documentaires contre la dictature. C’est ce qui marque le début du cinéma militant et engagé haïtien.François Duvalier prit pouvoir en 1957 alors qu’il est élu avec 69,1 % des voix. Son accession au pouvoir lui monta à la tête et se proclame, plus tard, président à vie. Il change les couleurs du drapeau officiel et met son portrait partout au pays, autant dans les écoles que dans les rues et dans les autres bâtiments publics. Il prend ainsi contrôle de tout ce qui se produit dans les arts, en ranimant la culture vaudou. Par de ce fait, la production cinématographique est très pauvre parce qu’elle n’a aucune source de financement. Il n’y a uniquement que trois qui se réalisent à l’intérieur du pays. Un moyen métrage réalisé par le Raphaël Stines, connu aujourd’hui pour son film Kraze lanfè, qui s’intitule Map palé nèt (1976). Ce film est en fait, la version créole de la pièce de Jean Cocteau, Le bel indifférent. Bob Lemoine réalise le long-métrage Olivia (1977) et en 1980 Rassoul Labuchin réalise le film Anita. Comme la production n’est pas abondante c’est la diaspora, les haïtiens qui vivent à l’étranger, qui réalisent des films documentaires pour dénoncer et lutter contre la dictature. On parle du grand cinéaste Arnold Antonin qui réalisa en 1973 Les Duvalier sur les bancs des accusés et Haïti vers le chemin de la liberté en 1974. Ce film obtient le soutien financier de la revue Les cahiers du Cinéma est présenté, encore aujourd’hui comme film culte et à même été présenté au Festival du film de Paris en 2001. Ce qui démontre que les films haïtiens ne sont pas reconnus que localement, mais ils le sont aussi internationalement.Aujourd’hui, le cinéma haïtien ne produit plus beaucoup de films-documentaires, mais il se tourne vers la comédie. Ceux-ci mettent en scène la réalité haïtienne racontée avec humour, comme le succès international de Richard Sénécal, I love you Anne. Il se penche aussi très souvent vers le drame comme avec Barikad (2002) du même réalisateur.Paradoxalement, beaucoup des films haïtiens sont des flops du cinéma. En effet, selon les personnes du milieu, le cinéma haïtien régresse tout en progressant. Il régresse parce que «n’importe qui s’improvise réalisateur, ou caméraman» déclare Wilfort Estimable des Productions Estimable. Les amateurs qui réalisent des films sans avoir eu d’expériences dans le milieu, empêchent le cinéma haïtien d’atteindre d’autres niveaux. Faute de formation technique, les réalisateurs ne s’attardent pas sur les problèmes créatifs de leurs œuvres, mais sur bien sur la technique ce qui produit des échecs commerciaux. Et, étant fort nombreux, les réalisateurs-amateurs donnent une mauvaise image du septième art haïtien aux personnes qui connaissent pas le connaît pas. Ils ne réalisent pas des films par amour pour le cinéma, mais il réalisent pour le simple fait qu’il peut rapporter de l’argent. Malgré tout, le cinéma haïtien a ses grands réalisateurs : Sacha Parisot avec son grand succès La rebelle ou Jean-Gardy Bien-Aimé qui réalisa les deux grands succès : Le Cap à la lune (1993) et Cicatrices (1997). Bref, le cinéma haïtien est reconnu internationalement autant pour ses documentaires que pour ses longs-métrages de fiction et son avenir dépend des cinéastes qui réalisent des films à causes de la passion pour cet art.
Voici des liens où le visionnement de films haïtien est possible et des liens pour avoir plus d'informations sur ce cinéma http://www.kalaloutv.com/, http://www.imagenouvelle.com/lepoint.htm, http://www.filmshaitiens.com/ http://www.potomitan.info/
Le Québec est un lieu où l’art est important dans la vie des gens. Que ce soit à la télévision, à la radio ou au théâtre les Québécois sont un peuple remplient de culture. La musique est un des éléments de la culture qui est le plus entendue. Le Hip-Hop et le Rap font désormais parti de la musique Québécoise la plus jouée. Ils sont bien différents, mais tout au fond se ressemble. Ils comportent chacun des façons d’être et d’agir. Ces deux styles de musique ne font pas parti de la culture Québécoise depuis bien des années. Tout au long des années, ils ont appris à ce tailler une place au sein de notre société.
Le rap est un style de musique qui découle des États-Unis et qui va par la suite s’installer en France et puis au Québec dans les années 90. Le groupe Sans Pression est un des premiers à se faire apprécier de la population Québécoise. Sans Pression est toujours l’un des rappeurs Québécoise les plus écoutés aujourd’hui en 2008. Le rap veut dire "rhythm and poetry" ce qui veut dire rythme et poésie. Le rap est surtout pour les gens une façon de s’exprimer de dire ce qu’ils ressentent face à la vie. Le rap fait à la base par les gens de la rue qui exprimait soit leurs sentiments et leurs émotions. Lorsque le rap à commencer, les ghettos étaient considérés comme le centre principale de ce genre de musique, mais maintenant cette musique c’est fait connaître dans les quatre coins du Québec. « Le rap c’est pour nous une façon de montrer aux gens qu’est-ce qu’on pense et ce qu’ont récents ». Citation de B.I.C chanteur du groupe Taktika.
Le hip-hop est un style de musique, mais avant tout une culture. Le hip-hop ne comprend pas seulement la musique, mais aussi certains arts comme le graffiti qui est maintenant permis à certains endroit à Montréal. Le hip-hop comprend aussi le scratch qui est un style de bruitages musicaux dont les Dj en usent souvent pour leurs mixages. Le hip-hop est un style de musique qui à fait sont apparition au même moment que rap. Ce style de musique est souvent plus apprécié par la majorité des Québécois parce que les paroles et la musique sont souvent plus mélodieuses. Le hip-hop est aussi différent du rap au niveau des vêtements. Les rappeurs portent souvent de long jeans avec de grands chandails kangourou à l’exception du groupe Loco Locass qui à fait chavirer le Québec avec leur habillements plus marginaux. Le hip-hop est souvent un style plus sport et simple. Ces deux styles de musique sont en 2008 en pleine ascension et de plus en plus écoutés par les jeunes Québécois. Les artistes de ces genres musicaux font souvent de la musique engagés. La musique engagée est une façon pour les artistes d’exprimer leurs opinions souvent politiques et social et aussi de se faire connaître plus des Québécois. Les artistes hip-hop et rap tentent souvent de se faire connaître en tant que groupe ou chateur, mais ils essaient aussi de faire connaître leurs styles de musique parce qu’ils trouvent qu’il n’est pas encore assez développé. La musique engagés va souvent chercher un public plus âgées ce qui permet de faire connaître le hip-hop et le rap à différents gens. Les gens plus âgées s’intéressent souvent aux paroles des chansons plutôt qu’à la musique. C’est pour cela qu’un groupe comme Loco Locass attire souvent des Baby boomers dans leurs spectacles.
Le rap et le hip-hop ne cesseront de graduer en popularité au cours des prochaines années au Québec. Ce sont les jeunes qui écoutent présentement cette musique qui seront dans quelques années la relève et qui nous feront réfléchir sur notre société. Cette musique qui exprime la pensée et la société à franchi une grande étape dans le répertoire des arts du Québec. Les Sans Pression, Loco Locass et L’assemblée resteront à toujours dans la mémoire des jeunes Québécois.
Connaissez-vous vraiment les gens qui vous entourent? Qui sait, peut-être que la caissière du dépanneur du coin a plus d’ambition que vous le pensez ….
Le théâtre d’hier Le théâtre est un merveilleux moyen de mettre en images des histoires folkloriques ou tout simplement divertissantes qui disons-le, ne date pas d’hier. En fait, du plus loin qu’ils se souviennent, d’après plusieurs théoriciens, l’idée se serait développée en Grèce au cours des VIe et Ve siècles avant Jésus-Christ dans le cadre de célébrations religieuses. Au tout début, les pièces représentaient uniquement des tragédies racontant des histoires dramatiques. Ensuite, les gens firent place à la création et cela donna un style très populaire qu’on emploi toujours aujourd’hui à travers le monde, la comédie. Encore aujourd’hui, on se souvient de quelques grands noms d’auteurs de cette époque comme Sophocle et Euripide. Depuis, cette nouvelle technique de divertissement s’est rependue de façon internationale. Bien entendu, chacun lui a ajouté sa touche personnelle en inventant de nouveaux styles de jeu, des décors différents, des différentes scènes et des nouveaux effets spéciaux. N’oublions pas que le théâtre a préparé la venue de plusieurs autres métiers d’aujourd’hui. Il a amené, avec l’évolution des technologies, la télévision et le cinéma, des professions comme celui de comédiens au petit et au grand écran, tous les rôles de techniciens hors champs et bien sûre les metteurs en scènes et j’en passe….
Le théâtre d’aujourd’hui Les gens qui pratiquent le théâtre de nos jours, le font pour plusieurs raisons. Il y en a qui le font uniquement par passion, d’autres pour le cachet ou encore pour la popularité. Nous savons que de nos jours il y a un phénomène qui s’est développé entre autres avec l’arrivée des téléréalités comme Occupation double, Star Académie et Loft Story, qui permettent à des gens ordinaires d’avoir leurs « 15 minutes de gloire ». IL se trouve que celui-ci à donné le goût à plusieurs de vivre ce phénomène de star système et d’être connu au sein de la société. Cela à influencé et continu d’influencer des jeunes à vouloir devenir des vedettes non pas pour la passion mais pour le désir d’être connu soit par la musique, la télévision ou le théâtre. Par ailleurs, il y a encore des gens qui jouent pour la passion, le plaisir de jouer et la joie d’incarner des personnages parfois réels ou sortants totalement de l’imaginaire. Pour certains, cette passion s’avère plus qu’un divertissement et ils ont décidé d’en faire leur métier. Tandis que pour d’autres, cette passion occupe leurs temps libre, mais sachez qu’ils y donnent autant de cœur si ce n’est pas plus que les comédiens professionnels. Un mot qui leur cause plusieurs préjugés, «amateur». Pourtant, le talent qu’ils nous livrent sur scène n’est pas moindre que celui d’autres comédiens. Ils n’en font peut-être pas une carrière mais ils pourraient bien le faire.
Saviez-vous que… Depuis maintenant 50 ans, il existe une fédération qui regroupe des gens, monsieur et madame tout le monde, qui sont des réels passionnés du jeu et du théâtre et qui le font uniquement par plaisir et non en guise de cachet. La Fédération Québécoise du Théâtre Amateur (FQTA) a pour but de rassembler toutes les troupes de théâtre au Québec de promouvoir ensemble l’expansion et l’évolution du théâtre amateur.En plus, de permettre aux troupes d’échanger des connaissances et techniques entre elles permettant l’évolution du théâtre. Sans oublier que cette fédération apporte une grande contribution au théâtre amateur en s’engageant à faire tout ce qui est dans son pouvoir à fin d’informer le grand publique de leurs activités. Elle publicise, informe et diffuse l’intérêt des personnes qu’elle représente. À fin de nous tenir les spectateurs au courant des diverses pièces qui se jouent à travers la province, on peut retrouver sur leur site internet officiel http://www.fqta.ca/ une cédule des pièces de théâtre ou évènements promus par la fédération. Pour les gens qui font du théâtre amateur et qui ont des questions par exemple pour obtenir les droits pour interpréter une pièce, vous pouvez retrouver tous les renseignements sur http://www.aqad.qc.ca/ .
Clic, clic! « Non, places toi plus vers la droite, tourne ton bras vers la gauche et sourit. » Superficiel? Non, Imaginatif! En effet, la photographie est un art visuel rempli d’imagination que pratiquent des centaines de personnes. Cet art est exploité dans plusieurs domaines. Que ce soit en publicités, à la télévision ou au cinéma, les images font parties de notre quotidien.
Dans la vie de tous les jours, nous sommes confrontés à plusieurs dénonciation de toutes sortes transmit par différents moyens de communication. La photographie fait partie de ceux-ci. C’est à travers les images que le photographe tente de faire passer son message. Comme par exemple, les panneaux de signalisation sur les routes, les marques de vêtements, les mannequins dans les revues, les indications sur des produits, les livres de lecture. Prenons par exemple la publicité dans les revues. Chaque image a un concept et une mise en scène avant d’être imprimée et mit dans la revue. C’est le photographe qui pense à tout cela.
Il y a plusieurs façons de faire passer son message. Les chanteurs utilisent les chansons, les comédiens utilisent les émotions du jeu et les photographes utilisent les images. Les émotions sont transmises par les photos qu’ils prennent. Nous pouvons comprendre le message qu’ils veulent nous dire simplement par les yeux.
``On prend un peu n’importe quoi en photo, desfois ça donne quelque chose, desfois ça donne rien`` souligne Marika Ponton étudiante en photographie. Souvent les meilleurs résultats sont ceux auxquels ont s’attend le moins. Une image banale pour parfois donner un résultat incroyable. Tout dépend de l’angle sur lequel ont le prend et sous lequel les gens le regarde.
Au début, ce sont les peintres qui ont apporté la photographie pour les aider à faire leurs travaux. C’est simplement par la suite qu’elle fût un moyen d’expression. Maintenant, plusieurs ont fait de la photographie, leur métier.
Aujourd’hui, dans notre société, grâce à tous les différents moyens de communication que nous avons, la photographie a de la difficulté à faire sa place. Elle est pourtant un moyen de communication particulier qui évolue avec les années, les gens ce sont vite habitués à regarder la télévision ou écouter la radio pour être au courant des nouvelles de l’heure. Par contre, le journal ou les revues expliquant les nouvelles sont mises de côté étant donné que la technologie évolue. C’est en quelque sorte ce qui permet aux photographes de se motiver à donner un produit davantage meilleur pour qu’un maximum de gens s’intéresse plus à la photographie.
Pour les amateurs de photographie, il existe maintenant des musées à travers le monde qui font des expositions sur les différentes sortes de photo. Comme par exemple le musée de la photographie, la maison européenne de la photographie, le musée français de la photographie et le musée de la photographie contemporaine.
Il est vrai que la photographie a prit de l’ampleur depuis le temps. Elle a apporté le public à percevoir les choses d’une façon différente. En effet, la photographie à plusieurs rôles, elle symbolise le sujet traité d’une information, c’est une forme simple de percevoir une illustration et elle nous apprend quelque chose. De plus, elle permet de nous informer sur différents sujets, comme par exemple dans les journaux de nouvelles ou de potins. Elle permet également d’immortaliser de beaux souvenirs.
La photographie est en constante évolution. Au départ, elle était en noir et blanc et aujourd’hui elle est en couleur. C’est grâce à la technologie que cet art visuel a évolué. De nos jours, nous pouvons considérer la photographie comme un art visuel objectif de la représentation du réel.
Voici quelques liens qui nous donnent davantage d’information sur la photographie
Depuis 400 ans les québécois résistent à l’assimilation par les anglais. La langue, la culture et l’histoire sont des aspects très important de la vie quotidienne. La culture québécoise, bien que jeune, est riche en diversité. Celle-ci s’explique par la volonté de se différencier du reste du Canada. Sculpture, peinture, littérature et autres, font de la culture québécoise l’ambassadrice d’un peuple. Au travers ces différents domaine s’est développer un art qui s’exporte et qui fait maintenant parti intégrante de la culture du Québec. L’humour est un art très prolifique, que se soit à la radio, à la télévision ou sur la scène, celle-ci est omniprésente. Depuis l’ouverture de l’É.N.H. dans les années 1980, les humoristes pleuvent de partout.
En voiture, au travail ou à la maison, l’humour fait parti de la vie de tous les québécois. Chaque jour plus d’un million de gens ont les oreilles rivées à leur appareil radio pour écouter les émissions diffusées dans toute la province. L’humour à la radio est un phénomène qui aparait au tournant des années 1970 et 1980. À ces débuts, les émissions d’humour étaient des enregistrements de spectacle mis sur disques et ensuite joués en onde. À la fin des années 1970, l’idée de développer une forme d’humour fait pour la radio, inspire les membres du duo Paul et Paul, Claude Meunier et Jacques Grisé, Rémi AM-FM, la première émission d’humour radiophonique naît. Par la suite, les émissions défileront les une à la suit des autres. Rock et belles oreilles, les grandes gueules, Dominic et Martin, les justiciers masqués, Peter Macleod, François Morenci et bien d’autres vont envahir les ondes radios. Avec ce nouvel engouement, toutes les stations se livre une bataille des quôtes d’écoute. La compétition est féroce entre celles-ci. Entre les humoristes, elle se vit d’une toute autre façon. <<>> déclare André Ducharme, dont le meilleur ami est le rivale direct de son émission, Richard Z Sirois. Les humoristes sont appelés à travailler avec plusieurs personnes et ne peuvent détester quelqu’un qui sera peut-être un futur collaborateur.
L’humour radiophonique est intéressant par la fraîcheur des gags qui s’y retrouve. La radio est médium basé sur l’actualité, son humour l’est tout autant. Les émissions se doivent de produire des blagues quotidiennes qui seront entendue partout dans la province de Québec. En radio, l’humour est très éphémère, par son caractère actuel, les gags ne durent pas. La radio comporte un aspect monétaire très positif, l’ambiance sonore est très peu coûteuse ce qui favorise la création de nouveaux gags. Il est possible d’aller n’importe où avec un bon univers sonore. La préparation d’une émission est un travail ardu. En plus des textes et de l’émission quotidienne, ils doivent produire des sketchs qui seront diffusés durant les émissions. Tout cela nécessite plusieurs heurs de travail. Pour produire une émission d’humour quotidienne il faut donc avoir une certaine rapidité d’exécution et une discipline de travail hors du commun.
L’humour est définitivement le médium le plus répandu au Québec. Avec la fondation de l’école nationale de l’humour, il est, depuis les années 1980, possible d’acquérir une formation professionnelle dans le domaine. De plus en plus les humoristes s’affiche sur la scène culturelle québécoise. Radio, télévision, publicité, déférents médiums qui servent à la panoplie de nouveau humoristes. Après un départ canon durant les années 1970, la popularité l’humour radiophonique commence à baisser mais il reste toujours que se sont les émissions les plus écoutées sur le territoire québécois.
Il y a énormément de gens qui ont de l’imagination. Beaucoup de comédiens qui sortent des écoles de théâtre mais malheureusement peu d’élu sont appelé à faire ce qu’ils aiment.
Au Québec, les comédiens sont définitivement sous-payés, par exemple, ils répètent énormément et ne sont pas payé, par exemple ils répètent pendant des heures et des heures mais ils ne seront jamais payé pour les pratiques. De plus, les productions pour lesquelles ils travaillent ne génèrent habituellement pas de très gros cachet. Le plus gros problème dans le milieu théâtrale, c’est que ce sont souvent, à vrai dire pratiquement tout le temps les mêmes réalisateurs et les mêmes acteurs qui ce produisent devant des grands publics. Ce qui laisse peu de chance et peu de place pour les autres comédiens. Sans compter les nombreuses coupures de gouvernement fédéral, Stephen Harper n’investit pas dans la culture. Les jeunes comédiens aspire à beaucoup en finissant leurs études, mais malencontreusement la plus part du temps leur agence ne pourra que leur dénicher des rôles de figurants dans des publicités et si ils ont de la chance dans une minisérie. De plus, même si tu es très talentueux, sans la moindre trace d’étude en théâtre tu n’as pas de chance. Les comédiens doivent correspondre à une certaines norme esthétique, en ce qui attrait à la gente masculine c’est plus facile, mais lorsque tu es une femme les choses ce compliquent. Quand tu sorts de l’école, les choses sont compliqué car tu es laissé à toi-même, il y a énormément de sacrifices à faire. Le parcours de plusieurs ce termine plutôt rapidement vu les difficultés d’être comédiens. Quelque un d’entre eu sorte du lot, il faut ce démarquer. Par exemple, écrire une pièce de théâtre, ce créer une compagnie de production de théâtre. Savez-vous qu’il y a environ 60 petites productions de théâtre ici à Montréal. Elles sont quasi inexistantes, malgré leurs nombreuses aspirations, qui pourraient faire grandir le milieu culturel. C’est petite productions ne sont pas subventionnées, il faut donc faire preuves d’imaginations, faire des campagnes de financements, mais honorablement il y a quelques institutions financières aides les petites productions de théâtres tel la caisse populaire. Sinon, il faut ce trouver des commandites et faire vraiment preuves d’ingéniosité, sans oublier les acteurs sous payés qui parfois ne tirons aucun profit. Pour présenter une pièce de théâtre, il faut un lieu, il faut une console de son, sans compter l’éclairage, et c’est ce genre de commandite qu’il faut essayer de trouver. Tout ça à cause d’une énorme lacune au nivaux budgétaires et parce que les ressources sont extrêmement limité. Il faut savoir qu’il y a énormément de comédiens qui jamais ne pourront ce produire sur scène et que d’autre abandonnerons épuisés et sans la moindre trace d’un sous dans leur poche. Le théâtre est un métier de passion, de patience que l’on ne reconnaît plus de nos jours. C’est artistes ne peuvent pas attendre qu’un producteur viennent les voir, ils doivent se battre à tout les jours pour leur passion. Il ne faut pas croire qu’il y a trop d’artistes au Québec, c’est l’art et la culture qui marquent notre époque. On dit que nous laissons des traces de notre passage à traves l’art, l’art visuelle, l’art de la scène et l’art musicale, mais les choses ne bougent pas. Les gens préfèrent ce loué un film, allé au cinéma plutôt que d’aller voir une pièce de théâtre d’un petit producteur. Dans notre société actuelle, nous somme dans une ère où tout est instantané. Même les artiste québécois qui font de la musique ne vive pas de leur vente d’album, mais de leur spectacle puisque leurs albums se vendent de moins en moins. Le piratage sur internet est de plus en plus fréquent, et on ne peut pas nous blâmer on n’a plus de conscience collective. Cependant la société agissant ainsi entraine la culture à perde de la valeur. Les écoles secondaires et primaires ne vont plus au théâtre, ce n’est plus quelques choses qui intéressent les gens, pourtant pleins de petites productions font revivre le théâtre de façon différente. La population ne reconnaît plus la valeur monétaire de la culture. Ils ne sont plus habitués de payer pour accéder à cette culture. Notre société est habituée de tout ce procuré. Pourquoi payer pour aller voir des pièces de théâtre, pour écouter de la musique, pour louer des films lorsqu’on a accès au téléchargement gratuit ?
Ce n’est pas une critique du citoyen québécois, mon but étant d’exposer la réalité dans laquelle énormément de gens ce retrouvent. Plus précisément les comédiens !
Actuellement, beaucoup de chanteurs et chanteuses québécois(es) percent à l’échelle internationale. Plusieurs cases sont liées à ce phénomène. En effet, la voix, la personnalité, le/la gérant(e), les finances ainsi que le style musical de l’artiste joueraient un grand rôle sur la carrière de ce dernier. En outre, plusieurs y décèlent la situation économique et sociale du Québec comme cause.
D’une part, la qualité de la voix et la personnalité de l’artiste est importante dans la carrière du chanteur. C’est en évaluant la voix et la présence sur scène de l’artiste que le gérant décide s’il le chanteur peu se rendre loin ou pas. Le gérant doit se démener afin de faire connaitre l'ariste et doit etre critique envers ce dernier. Le financement a également un grand rôle. Le budget est aussi très important. Un gros budget permet aux producteurs d'investir davantage dans la carrière de l'artiste. De plus, plusieurs, pays et villes ont un style musical propre à eux. En Afrique, c’est le blues alors que les gaspésiens préfèrent le country. Le style musical traditionnel du Québec est le folklore québécois. Les chanteurs de folklore percent rarement à l’extérieur du Québec en cause des préférences de styles musicaux des pays ou des villes. En revanche, le style musical québécois se rapproche beaucoup de celui des États-Unis, comme le pop, le rock et le hip-hop. C’est pourquoi les chanteurs québécois ont moins de difficulté à percer à l’extérieur du Québec.
D’autre part, la situation économique du Québec rend difficile pour les artistes d'atteindre la popularité. Effectivement, le Québec possède un système moins évolué technologiquement qu'au États-Unis. Il est donc plus difficile de percer au Québec qu'aux États-Unis. En outre, aux États-Unis, la popularité est associé < l'image. Il vous suffit de bien paraitre physiquement pour etre connu. Alors qu'au Québec, les artistes sont reconnus pour leur voix et leur talent. D’ailleurs, la situation sociale du Québec aide à la carrière des artistes. Assurément, les québécois sont beaucoup nationaliste qu’auparavant. À l’époque de la Grande Noirceur, dans les années1944 à 1959, Maurice Duplessis était contre la modernisation. Il privilégiait les valeurs conservatrices. Les chanteurs francophones refusaient de chanter en anglais afin de promouvoir la langue française et, ainsi, se révolter contre les Anglais, qui avaient encore le pouvoir. Aujourd’hui, les québécois sont plus ouverts d’esprit qu’auparavant. C’est pourquoi les chanteurs américains sont mieux accueillis par le public québécois. De plus, les chanteurs francophones chantent couramment en anglais.
Valérie Cardinal, une étudiante en chant, nous donne son opinion.
Brigitte Dugas, une chanteuse, nous donne son point de vue en lien avec ses expériences.
Pour en connaître davantage sur le groupe 3 gars su'l sofa, je vous invite à visiter leur site officiel : www.3garssulsofa.com/
L’événement État d’urgence venait en aide aux nombreux sans-abris de la ville de Montréal en leur offrant un camp de réfugié 24h/24. Cette cause en est une parmi tant d’autre. Autant ici, au Québec, et partout au Canada, on peut compter sur l’aide des artistes dans ces causes sociales qui en touchent plus d’un. Tout au long de l’année, en passant par le Téléthon et par la grande guignolée des médias, différentes causes font l’objet d’une couverture médiatique grâce aux artistes qui s’implique dans ces événements et qui en font de véritable succès avec l’aide des nombreux bénévoles et de l’aide de la population.
Comme je l’ai énoncé un peu plus tôt, dernièrement avait lieu la grande guignolée des médias qui vient en aide aux plus démunis. Les gens recueillaient de l’argent et des denrées non périssables afin d’en faire cadeaux aux personnes qui sont dans le besoin. À la tête de cet événement, il y avait entre autre Josée Boudreault de Rythme FM et Anouk Meunier de TQS. Mais comme le nom l’indique, il s’agit de la grande guignolée des médias donc plusieurs médias s’impliquent dans cette cause et augmente ainsi les chances d’attirer un plus grand nombre de gens. Plusieurs médias comme MusiquePlus, TVA, RDS, TQS, ÉNERGIE et CKOI ont participés à l’événement et ont permis d’en faire un grand succès. Les nombreux artistes de ces médias ont pris de leur temps pour descendre dans les rues afin de demander de l’argent à la population.
Bien que l’implication des artistes dans un événement qui vient supporter une cause sociale ou autre soit un avantage, l’internet ou la publicité peut aussi être un bon moyen de faire bouger les choses et d’attirer l’attention vers le message que l’on souhaite porter. Tous les moyens sont bons pour inciter la population à se joindre à ces causes. L’implication des artistes ne se fait pas seulement au niveau d’événements, mais aussi autour de compilation qui ont un rapport avec diverses causes. Par exemple, tout dernièrement, il y a eu la compilation Héros qui vient en aide aux nombreux enfants qui sont des victimes de la guerre. Des artistes comme Florence K., Étienne Drapeau et Annie Villeneuve unissent donc leur voix pour venir en aide à l’organisme War Child.
Il n’est par contre pas nécessaire d’être un artiste pour pouvoir faire passer un message. Rob Dyer, un Ontarien, à décidé de faire le trajet Vancouver-Halifax (Nouvelle-Écosse) en ‘’skate’’ pour la cause du cancer. Rob n’est pas un artiste. En fait, il n’est qu’un simple serveur, mais grâce à ce qu’il a fait et aux événements qu’il a organisés pour la cause qu’il supporte, il a su gagner en popularité auprès des jeunes et des moins jeunes. Cette initiative n’impliquait pas d’artistes en tant que tel pour supporter la cause, mais à quelques occasions, il y avait des spectacles avec des groupes connus afin de rassembler la population pour cette cause. Ce qui est fort intéressant avec ‘’Skate 4 Cancer’’, c’est que Rob Dyer ne cherche pas tant à ramasser de l’argent, mais plutôt à informer la population sur le sujet et ainsi essayer de trouver un remède contre le cancer qui touche plusieurs personnes. Comme il le dit: « We may not raise enough money but we may raise enough people to cure cancer ». (On ne peut peut-être pas amasser assez d’argent, mais on peut rassembler assez de gens pour guérir le cancer)
L’implication des artistes, tant au niveau politique qu’au niveau des causes sociales, ne date pas d’hier. En effet, on a qu’à penser au Refus Global. En 1948, ce manifeste a été publié par des artistes, avec en tête Paul-Émile Borduas, en remettant en question les valeurs traditionnelles et le conservatisme de la population québécoise à cette époque. On pourrait donc croire que le Refus Global pourrait être une des premières manifestations de l’implication des artistes au plan social et politique. Aujourd’hui, les artistes s’impliquent davantage et disent ce qu’ils pensent. Ils n’ont pas les mêmes barrières qu’il y avait à l’époque du Refus Global et avant cette époque.
De Chaplin à Cronemberg… de Molière à Tremblay… d’Homère à Hugo et de l’acropole d’Athènes à la tour du CN… Si ça n’avait pas été de l’importance accordée à la conservation de ces œuvres, pour plusieurs il n’en resterait plus rien aujourd’hui. Certains prônent la nouveauté, d’autres veulent conserver ce qui est plus vieux. C’est un débat des plus actuel. Aujourd’hui, à Montréal, certains se battent pour conserver notre patrimoine architectural religieux, d’autres se battent pour construire autre chose à la place. Le patrimoine est une source d’identité pour le peuple québécois.
Certains diront que la conservation des œuvres et monuments du passé n’est pas qu’une simple question de convenance, mais plutôt une chose essentielle. Ces gens diront que ces œuvres ne nous appartiennent pas, qu’elles appartiennent surtout à ceux qui les ont construites, mais aussi aux générations à venir. Nous n’avons aucun droit sur le choix de conserver ou détruire un bien patrimonial. D’autres prônent plutôt la nouveauté, et donc de détruire certaines choses pour faire place à de nouvelles. C’est certain qu’on ne peut pas tout garder, qu’il faut faire des choix, mais on ne peut pas tout détruire non plus. Il faut sélectionner les éléments patrimoniaux les plus importants pour notre culture, et les entretenir afin de les conserver le plus intacte possible.
Il y a différents types de patrimoines. Le terme patrimoine englobe une grande variété de biens tangibles (peinture, film, architecture, œuvres littéraires, etc.), mais aussi un large éventail de biens non tangibles (langue, coutumes, traditions, etc.). Il y a des organismes et des ministères ayant pour objectif premier de conserver ce patrimoine.
Au Québec, c’est encore plus important qu’ailleurs de conserver notre patrimoine, parce que c’est ce qui a forgé notre identité. Au cours de l’histoire, le peuple québécois a été constamment soumis à une espèce de dualité, qui a amené le peuple québécois à subir une aliénation constante, tout au long de son histoire. C’est-à-dire que tout au long de notre histoire, nous avons été confrontés à des tentatives d’assimilations par les anglais, à des abus de pouvoir de la part de ces patrons anglais, etc. Le peuple québécois s’est battu pour conserver son patrimoine, et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, nous sommes une province un peu à part des autres, nous avons des traditions et valeurs différentes à celles du reste du Canada.
Au niveau architectural, il y a un nouveau concept en vogue à Montréal, c’est celui de réutiliser le squelette des bâtiments, afin de leur donner une nouvelle fonction. Un bon exemple de cela, c’est la réutilisation du bâtiment de la Biosphère, qui était à la base le pavillon des États-Unis, lors de l’exposition universelle de 1967. On utilise aussi beaucoup ce concept en réaménageant des bâtiments religieux en bâtiments d’habitation. On transforme des églises en condo. C’est un concept intéressant puisqu’il permet la conservation de la structure extérieure du bâtiment, ainsi que son entretien pour un bon moment. Cela permet donc de conserver une partie du patrimoine, mais seulement la surface. C’est un autre sujet de débats dans la métropole.
Le patrimoine culturel est très représentatif de l’histoire d’une société. Par exemple, en regardant les œuvres littéraires québécoises, on peut voir l’évolution de notre société, des valeurs de conservations, à la littérature migrante. On peut observer le même phénomène lorsqu’on observe la peinture québécoise, ou le cinéma.
Il est donc primordial de conserver le patrimoine culturel parce que c’est une source de référence historique hors du commun. C’est à travers notre patrimoine que l’on peut mieux connaître qui on est, et ce que nous deviendrons. Au Québec, l’histoire de notre patrimoine laisse envisager que nous deviendrons une société de plus en plus multiculturelle, et que c’est cela qui forgera notre identité et notre patrimoine éventuelle. Par contre, c’est grâce à des organismes de conservation tels la Cinémathèque Québécoise ou la Bibliothèque nationale du Québec que nous pouvons garder en mémoire qui nous étions, pour mieux comprendre qui nous sommes et qui nous serons.
Nul besoin de se cacher qu’il est rare qu’un professionnel dans le milieu artistique ne vive exclusivement que de son talent et de son art. Le métier de comédien demande beaucoup d’aptitudes. Plusieurs acteurs sont appelés à animer à la radio, faire de la mise en scène, jouer des rôles au théâtre mais toujours est-il qu’ils ne tiennent que de petits rôles complémentaires sans nécessairement avoir la technique. Les professionnels du métier artistique se révoltent de se faire prendre leurs places par des artistes qui ne possèdent pas les connaissances nécessaires.
Il n’est pas rare de voir un humoriste outre ses spectacles d’humour, animer à la radio, jouer à la télévision et devenir porte-parole pour une cause. Cependant, les artistes ayant étudié pour leur formation technique et vivant uniquement de leur métier se révoltent face aux multiples facettes exercées par ceux qui n’ont pas nécessairement les aptitudes ou les vraies compétences qu’exige le métier. Ils se voient ainsi perdre leur place au sein du métier, car les autres rôles ou projets seront comblés par les artistes polyvalents.
Les artistes Québécois sont partout en ce moment et sont très polyvalents. Comment arrive-t-on à expliquer la polyvalence que l’on ne voyait pas auparavant?
L’artiste polyvalent, pour sa part, ne choisit pas vraiment de l’être. C’est un enchevêtrement de circonstances qui fait en sorte qu’il soit repéré pour animer à la radio ou encore obtenir des rôles à la télévision. Plus le succès est grand, plus le public aime l’artiste. Celui-ci est très en faveur de voir comment tel humoriste se débrouille à la radio ou à la télévision. Mais ce même public est également en même temps très critique et « gérant d’estrades ». Il ne faut pas juste que l’artiste plaise mais qu’il performe de la même manière qu’un comédien ou un animateur. Il oublie qu’il n’a pas la formation, alors pour l’artiste, il lui faut travailler beaucoup et très fort pour réussir à garder sa place au sein de la communauté artistique et auprès du public. Aujourd’hui, les côtes d’écoute font en sorte qu’une série qui débute qui n’est pas nécessairement aimée puisse tomber à l’eau. Deuxièmement, les producteurs aussi obtiennent une grande part dans la décision. Ils savent ce qu’ils cherchent et ils imaginent une personnalité connue faire le rôle en raison de sa capacité d’exécution. Le monde des artistes est un monde à part, une journée ils peuvent être adulés et suite à une performance moins bonne se voir reléguer aux oubliettes. Justement, le domaine artistique est un monde petit, tous les artistes devraient se donner la main, car ils auront, tôt ou tard, à faire des choix pour continuer. Ils doivent être polyvalents et non se jalouser entre eux, car tous peuvent et doivent accéder à ce droit qu’est la polyvalence. Ceux qui sont contre la polyvalence, peut-être en ont-ils peur, peut-être ne veulent-ils pas le devenir ou se sentent incapables de changer leur image? C’est une chance aujourd’hui de pouvoir avoir plusieurs portes de sortie. Reste seulement la chance d’être vu et d’avoir l’opportunité de décrocher un poste dans un nouveau métier.
Notamment, la polyvalence n’est pas toujours un aspect positif. Un artiste trop impliqué dans plusieurs métiers et qui ne donne pas le temps nécessaire à chaque projet se verra sûrement crouler sous la charge de travail.. S’il fait partie d’une pièce de théâtre, anime une émission de radio et tourne pour une nouvelle série et qu’il n’est jamais présent aux répétitions de théâtre, c’est certain qu’il ne sera pas au meilleur de sa performance. La polyvalence peut être considérée comme un nouveau défi pour un artiste mais on peut également mais peut également l’attirer dans un piège. S’il livre une mauvaise performance, le métier qui le fait vivre aisément peut se voir affecté. L’artiste va se faire étiqueter à sa mauvaise performance. S’il est au tout début de sa carrière humoriste et qu’il est appelé à faire de la radio, cela peut modifier sa carrière, car la radio demande d’être présent tous 5 jours semaines en étant animateur d’une émission quotidienne et cela l’empêchera de continuer sa carrière d’humoriste pour quelque temps.. Il faut tout d’abord avant de se voir accepter un nouveau contrat prendre en ligne de compte tous les avantages et les inconvénients, ainsi que l’horaire afin de prendre la meilleure décision.
Pour être un artiste polyvalent, il faut être ouvert d’esprit. Les artistes doivent être énormément cultivés. Ils doivent continuer à s’améliorer en prenant des cours reliés à tous les domaines du métier, ce qui leur sera une aide fort appréciée lors de la recherche de contrats. Ils auront ainsi un éventail de performances varié lorsqu’ils feront la demande pour un poste, une audition pour un film, une télésérie, ou pour animer à la radio, à la télévision, ou être acteur dans un film. À titre d’exemple, la danse ou encore le chant seront très certainement des atouts supplémentaires pour obtenir un rôle dans une comédie musicale. L’artiste qui aura choisi de se perfectionner sera davantage privilégié pour obtenir ce rôle.
La polyvalence de l’artiste l’amènera à tout, lui fera découvrir des sentiers inconnus et des chemins impraticables, parfois il gravira des montagnes et escaladera les monts les plus escarpés. Les défis se feront nombreux, il devra rester vigilant pour demeurer maître de son art, de son âme, de son corps et de son cœur. La chance de suivre la bonne voie et d’être au bon endroit, le hasard et le destin feront le reste dans une carrière polyvalente.
Voici une entrevue audio réalisée avec Philippe Charbonneau alias Maxime Nadeau dans la télésérie Annie et ses hommes.
Voyez ce que Marina Orsini, Patrick Groulx et Jean-Michel Anctil vous révèlent sur leur polyvalence artistique. Que le rideau se lève sur leurs performances...
Je vous conseille de visiter son site web pour découvrir ce merveilleux personnage. D'autres vidéos de ses nombreuses performances y sont également. À vous de découvrir sa polyvalence.
Je vous conseille également ce site, car vous aurez des aperçus de chansons de son disque, ses vidéoclips ainsi que des vidéos de son spectacle d'humour où vous allez en apprendre plus sur sa polyvalence.